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Adieu Soleil ? Une prédiction scientifique secoue l’avenir de la Terre

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Depuis longtemps, nous avons appris à vivre avec une idée à la fois fascinante et lointaine : dans environ cinq milliards d’années, le Soleil gonflera jusqu’à devenir une géante rouge, engloutissant très probablement Mercure, Vénus, et peut-être même la Terre. Mais selon une nouvelle étude publiée dans la revue Icarus, notre planète pourrait ne pas tenir aussi longtemps. La cause ? Une rencontre imprévue avec une étoile errante.

Le calme apparent du Système solaire est trompeur

Notre Système solaire semble aujourd’hui stable. Les planètes suivent leurs orbites avec une précision presque mécanique, et aucune menace immédiate ne semble pointer à l’horizon. Pourtant, dans le vaste chaos de la Voie lactée, cette sérénité n’est qu’illusoire. En se déplaçant autour du centre galactique, le Soleil entraîne avec lui tout son cortège de planètes et traverse régulièrement des régions peuplées d’autres étoiles.

Selon les chercheurs à l’origine de cette étude, environ 19 étoiles passent à moins d’un parsec (3,26 années-lumière) du Soleil tous les un million d’années. À titre de comparaison, l’étoile la plus proche actuellement, Proxima du Centaure, est à 4,25 années-lumière. Ce genre de passage, même s’il reste lointain, pourrait suffire à perturber gravitationnellement l’équilibre délicat du Système solaire.

Une simulation qui change la donne

Pour mieux comprendre les conséquences de ces passages stellaires, l’équipe a simulé l’évolution du Système solaire sur les cinq prochains milliards d’années, en tenant compte de la gravité des étoiles de passage. Les résultats sont étonnants : dans 2 % des cas, une ou plusieurs planètes sont éjectées ou détruites.

Parmi les mondes les plus vulnérables, Mercure est en première ligne. Sa proximité avec le Soleil et sa petite taille en font un corps très sensible aux perturbations : entre 50 % et 80 % de chances qu’elle quitte le Système solaire dans ces scénarios. Même Pluton, bien que souvent ignorée des grandes analyses dynamiques, montre une instabilité notable avec 5 % de chances de devenir instable.

Mais ce qui frappe le plus, c’est que la Terre elle-même n’est pas totalement à l’abri : dans 1 cas sur 500, notre planète pourrait soit être éjectée dans l’espace interstellaire, soit entrer en collision avec un autre monde du système. Mars, souvent rêvée comme un plan B pour l’humanité, n’est guère mieux lotie avec 0,3 % de risque d’instabilité.

Terre Des collisions planétaires ? Dans mon système solaire ? C’est plus probable que vous ne le pensez ! Crédit image : NASA/SOFIA/Lynette Cook

Ce qui pourrait précipiter la catastrophe

Les scientifiques ont longtemps cru que seule l’évolution du Soleil signerait la fin de notre planète. Mais cette étude suggère que les interactions gravitationnelles avec des étoiles voisines pourraient provoquer des désastres bien plus tôt que prévu.

Cela ne veut pas dire que nous devons nous alarmer à court terme : aucune étoile dangereusement proche n’est attendue avant plusieurs millions d’années. Cependant, à l’échelle cosmique, cela revient presque à dire que l’épée de Damoclès est déjà en mouvement.

Et ce n’est pas tout. Des études antérieures avaient déjà montré que de légères perturbations de l’orbite de Neptune, par exemple, pouvaient suffire à rendre instable le reste du système — y compris provoquer des collisions ou des fuites de planètes comme Mercure. Cette nouvelle recherche renforce l’idée que l’ordre planétaire n’est pas aussi immuable qu’on le pensait.

Un rappel de notre fragilité cosmique

En définitive, cette étude ne signe pas un arrêt de mort pour la Terre demain matin. Mais elle rappelle à quel point notre place dans l’Univers est précaire. Même si nous avons survécu 4,5 milliards d’années de stabilité, l’avenir — surtout à l’échelle de plusieurs milliards d’années — pourrait être bien plus chaotique qu’on ne l’imaginait.

Brice Louvet

Rédigé par Brice Louvet

Brice est un journaliste passionné de sciences. Ses domaines favoris : l'espace et la paléontologie. Il collabore avec Sciencepost depuis près d'une décennie, partageant avec vous les nouvelles découvertes et les dossiers les plus intéressants.

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