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Accessibilité : des résidents observent encore des failles dans les services

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Tous les bâtiments et infrastructures de l’Ontario devaient être accessibles aux personnes handicapées en 2025. Cependant, des groupes et associations observaient encore des manquements en début d’année. 

Le Grand Sudbury en est un exemple, selon des résidents qui jugent que la municipalité doit faire plus d’efforts en matière d’accessibilité.

Marc Carroll et Amy Adair, deux résidents, critiquent d’ailleurs le service de transport adapté, GOVA Plus, qui sert de moyen de transport accessible et moins coûteux, aux résidents sudburois qui vivent en situation de handicap.

Étant donné qu’ils se déplacent en fauteuil roulant, les deux font souvent appel à ce service, qui semble se détériorer selon eux.

Marc Carroll est assis sur un fauteuil roulant et porte un chandail, un pantalon et des bracelets.

Marc Carroll juge que les services de transports adaptés du Grand Sudbury se sont détériorés au fil du temps.

Photo : Gracieuseté de Marc Carroll

Ils citent notamment les nombreux retards des véhicules, qui leur coûtent souvent des rendez-vous importants.

Je devais me rendre dans un laboratoire et j’avais demandé à y être à 9 heures. Le jour même de mon rendez-vous, la répartitrice m’appelle pour me dire qu’il y a un souci et que mon bus ne pourra me récupérer qu’à 9 heures, raconte M. Carroll.

À une autre reprise, l’usager a dû manquer un rendez-vous pour des soins à domicile, parce que le bus qui devait le ramener chez lui avait un retard de près d’une heure.

Ils ont déjà dit à des gens que je connais qu’ils peuvent les déposer quelque part et pas les ramener. Qu’est-ce que ça veut dire? C’est notre moyen de transport.

Pour éviter ce type de déboires, Amy Adair, autre sudburoise a décidé de s’adapter et de s’y prendre à l’avance.

Amy Adair est assise dans un fauteuil roulant et porte un chandail fleuri.

Amy Adair s’est résolue à se rendre au travail plus d’une heure avant le début de son quart de travail, pour éviter les péripéties liées aux retards des bus adaptés.

Photo : Gracieuseté de Amy Adair

Pour me rendre à mon lieu de travail où je commence mon quart à 8 heures, je dois prendre le bus adapté de 6 heures 15 ou 6 heures 40, sinon ils ne peuvent pas garantir qu’un bus sera libre, explique-t-elle.

Toutefois, au moment de rentrer chez elle, Mme Adair utilise le système de transport régulier, ce qui peut souvent s’avérer dangereux.

L’arrêt de bus proche de chez moi est en bas d’une colline. Quand je rentre en bus régulier, je dois remonter la pente sur mon fauteuil roulant.

C’est soit prendre deux bus et rentrer à la maison plus tôt, soit attendre deux heures pour le bus adapté, renchérit-elle.

Et à la question de pourquoi ne pas prendre un taxi, M. Carroll indique s’être fait dire que des taxis accessibles n’étaient pas disponibles, parce que les chauffeurs ne veulent pas les conduire.

C’est pathétique, s’ils étaient à notre place n’aimeraient-ils pas pouvoir se rendre où ils veulent?, questionne-t-il.

Créer une commission sur l'accessibilité

Angela Gray, directrice de Vie Autonome Sudbury Manitoulin, a l’habitude d’entendre ce genre d’histoires.

Certains de nos membres nous ont fait part de leurs inquiétudes concernant ce service. La Ville doit accommoder un nombre important de résidents, donc le service est probablement submergé de demandes, mais je crois qu’il serait utile d’accroître la flotte de bus adaptés, souligne-t-elle.

Angela Gray porte un chandail avec le nom de son organisme qui y est inscrit et pose devant une affiche qui mentionne que c’est la semaine nationale de l’accessibilité.

Angela Gray croit qu’établir une commission sur l’accessibilité dans le Grand Sudbury aura plus de poids concernant les actions qui seront prises à l’avenir.

Photo : Radio-Canada / Orphée Moussongo

Dans une déclaration, la Ville soutient que seuls 5,2 % des demandes de prise en charge ne peuvent être satisfaites à l’heure initialement prévue.

Dans ces cas de figure, une nouvelle heure de prise en charge est proposée aux usagers.

Elle reconnaît, toutefois, que la ville ne respecte toujours pas certaines exigences de la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario (nouvelle fenêtre) (LAPHO), comme celle qui réclame qu’une ville de plus de 100 000 habitants soit composée d’une commission sur l’accessibilité, et non d’un comité consultatif.

Nous devons avoir cette commission. Elle aura beaucoup plus de poids auprès de la communauté et de la province en ce qui concerne notre ville, renchérit-elle.

L’association fait d’ailleurs circuler une pétition dans ses locaux, qui sera remise à la ville d’ici la fin de la semaine pour réclamer que le comité consultatif sur l’accessibilité de la ville devienne une commission, avec un pouvoir décisionnel.

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