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À Yellowknife, des tentes de sans-abri s’installent au centre-ville

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Des tentes de personnes sans-abri apparaissent au centre-ville de Yellowknife et ravivent les inquiétudes.

Karl Gardlund fait partie des personnes qui ont installé un campement près du magasin de vins et spiritueux du centre-ville. Il vit dans la rue depuis son éviction il y a un an.

Je me suis construit un petit coin à moi. Je ne pensais pas que cela attirerait autant l’attention, explique-t-il.

Ce qui, au départ, devait être une simple solution pour passer la nuit s’est transformé en un ensemble plus permanent dans le centre-ville.

Karl Garlund déclare avoir tenté les programmes de traitement des dépendances et les logements de transition, mais il a été expulsé de ces derniers. Pour lui, ses difficultés à remplir la paperasse, sa chute accentuée dans la dépression et ses problèmes de dépendance le condamnent à la rue.

Il aimerait revenir en arrière. Peu avant sa première éviction, son enfant avait été placé en foyer. Il pense régulièrement à son désir d’avoir à nouveau un toit pour le retrouver et l'élever.

Je me demande ce que je peux faire? Comment vais-je récupérer mon enfant? Comment vais-je redevenir l’homme que j’étais?

Le sans-abri dit qu’il respecte les lieux qu’il occupe, et ramasse régulièrement les déchets autour du campement, tout en attendant des autres itinérants qu’ils fassent de même.

Pour l’avocat Peter Adourian, qui représente plusieurs des personnes qui vivent dans le campement, la situation devrait être temporaire.

Il travaille avec la Ville de Yellowknife pour trouver un meilleur endroit pour implanter les tentes, idéalement avec un service de ramassage des ordures et de l’électricité.

Tentes et un divan dans un stationnement, à Yellowknife.

Le gouvernement et la ville disent vouloir installer les tentes dans un lieu plus adéquat. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Julie Plourde

L’avocat pense qu’il serait idéal d’avoir ce type d’emplacement pour y dresser des tentes à court terme, jusqu’à ce que le gouvernement soit en mesure de mettre en place ses projets destinés à l’accueil des personnes sans-abri avant d’ajouter qu’en ce moment même, la Ville et le gouvernement travaillent à déterminer les bons emplacements.

Des refuges ont de la place

Dans un communiqué, le gouvernement des T.N.-O. indique que les refuges n’ont pas dépassé 87 % de leur capacité d’accueil en moyenne depuis octobre 2024.

Le document indique que le gouvernement comprend les inquiétudes qui accompagnent l’installation de campements, mais que ces derniers reflètent une situation des défis sociaux et individuels complexes et que la réponse des autorités doit être respectueuse et compatissante.

Dans un courriel, le député de Yellowknife Centre, Robert Hawkins, souligne les inquiétudes qui entourent le campement lui-même, entre les personnes qui tentent d’avoir de l’électricité directement depuis les lignes d’alimentation des magasins, et les soirées qui se déroulent sur place.

De nouvelles places pour aider

Le directeur administratif de l’Armée du salut, Tony Brushett, a déclaré que son organisation a reçu les fonds nécessaires pour ouvrir huit nouveaux refuges l’automne dernier. Selon lui, cette augmentation de l’offre d’hébergement a fait une vraie différence dans les capacités d’accueil des itinérants.

La plupart des nuits, mais pas toutes, un petit nombre de lits restent vides et pourraient être utilisés, explique-t-il.

Tony Brushett devant des micros lors d'une intervention sur le logement.

L'Armée du salut a ouvert de nombreux nouveaux abris à l'automne dernier mais ne compte pas étendre ses capacités d'accueil.

Photo : Radio-Canada / Travis Burke

L’été dernier, les refuges de Yellowknife s’étaient retrouvés bondés, ce qui avait conduit à des tensions entre surpopulation et violence. M. Brushett a déploré de ne plus pouvoir se permettre d’accepter de nouveaux pensionnaires lorsque les refuges n'ont plus de place.

Il a également déclaré que l’Armée du salut ne compte pas offrir davantage de places, pour des raisons de sécurité, mais aussi parce que l'enjeu est de trouver des solutions à long terme. Pour lui, l’arrivée de l’hiver devrait être en tête des préoccupations de chacun.

De son côté, Karl Gardlund refuse de rejoindre un refuge, parce qu’il désire garder sa liberté et son indépendance quitte à se débrouiller seul. Je ne demande rien, je ne suis pas le genre de personne qui va mendier de l’aide, affirme-t-il.

Avec les informations de Jocelyn Shepel

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