La Commission de la culture, des loisirs, des sports et du plein air a déposé jeudi son Plan directeur de développement et d’aménagement du parc du Domaine-Howard, à Sherbrooke, pourtant l’avenir du parc demeure incertain.

Le plan y présente des changements proposés qui pourraient être apportés dans le secteur. Il ne s’agit toutefois que de recommandations pour le moment que les élus municipaux pourront accepter, modifier ou refuser.

On souhaite préserver et améliorer les aspects horticole et patrimonial du parc et le mettre en valeur toute l’année, donc un éventuel événement hivernal pourrait aussi voir le jour. Le sujet des serres, abordé à moult reprises durant les consultations publiques, n’a toujours pas de conclusion.

Est-ce que le projet sera accepté comme tel? Le conseiller municipal du district du Lac-des-Nations, Raïs Kibonge, soutient que même si les élus n'ont pas encore tranché, ce qui a été présenté semble faire consensus.

M. Kibonge soutient également que les élus n’ont pas encore statué sur une démolition de certaines serres situées sur le terrain du parc.

Parmi les usagers, si les avis sont partagés sur l’avenir du parc du Domaine-Howard, ils sont unanimes sur un point : ils aiment le parc comme il est.

Un marcheur rencontré par Radio-Canada, qui se promenait avec son chien vendredi matin, a confié que peu importe les changements à venir, il souhaite que le parc demeure calme; il ne veut pas que ça devienne un deuxième parc Jacques-Cartier. Il espère aussi que des efforts seront mis pour nettoyer l’étang. Il lance même l'idée d'ensemencer l'étang avec des poissons pour permettre aux usagers de pêcher.

Deux autres marcheurs de Waterville, qui viennent se promener dans les sentiers chaque semaine pour regarder les fleurs, affirment que le parc est déjà parfait comme il est actuellement, mais ne disent pas non à un café!

Pourquoi changer le parc même s'il semble apprécié des citoyens? C’est une raison de sécurité, selon le conseiller municipal.

Le parc est magnifique, mais il faut entretenir les bâtisses qui sont là. Certaines ne sont plus exactement conformes, répond M. Kibonge qui assure vouloir un parc d’une beauté pérenne.

Toujours selon Raïs Kibonge, il est encore trop tôt pour savoir combien coûtera le projet et quand les travaux pourront commencer.

- Avec les informations de Laurence Trahan