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À 17 ans, Jean-Pierre Eto’o est loin d’être en vacances, même s’il vient de terminer son cinquième secondaire. Il s’entraîne comme jamais pour être fin prêt à démontrer l’étendue de son talent lorsqu'il arrivera à Baylor, une école préparatoire du Tennessee qui l’a recruté en raison de ses performances au football.
Jean-Pierre Eto’o espère qu’il s’agira d’un tremplin vers la ligue collégiale américaine (NCAA), puis vers le football professionnel. Quand je ferme mes yeux, où je me vois dans dix ans, je me vois dans la NFL, dit-il avec conviction.
Le jeune joueur de football a commencé à prendre le sport au sérieux il y a seulement trois ans, mais son talent et son attitude ont été remarqués.
Son parcours inspire la persévérance. Né au Cameroun, il est arrivé au Québec il y a neuf ans, sa mère rêvait de mieux pour lui, son frère et sa sœur. Il a dû se familiariser avec un monde très différent. Au début, c’était compliqué, il faisait froid, on restait toujours à la maison, on ne savait pas s’adapter, mais ma mère nous a dit de ne pas s’inquiéter, que ça allait mieux aller, raconte-t-il.
Grâce à ses habiletés athlétiques, il a reçu une bourse pour étudier au Séminaire Saint-Joseph. Il y a trois ans, il a commencé à jouer sérieusement au football. Dès le secondaire trois, j’ai eu un changement demind set. Je me suis dit que ce sport va pouvoir ouvrir des portes qui vont pouvoir m’aider, moi et ma famille, affirme-t-il. C’est le moteur de sa motivation.
C’est aussi ce qui le réconforte quand il pense au fait qu’il devra laisser ses proches pour aller étudier à 20 heures de route. Quand je prends un pas de recul, je me dis que je peux être celui qui va changer l’histoire de ma famille, aider mes frères et sœurs, inspirer les petits de mon quartier à ne jamais abandonner, toujours croire en soi.
Il aura besoin de croire en lui, parce que le niveau de jeu augmentera de quelques crans lorsqu’il arrivera dans sa nouvelle école à Chattanooga.
C’est pourquoi il continue de s’entraîner sans relâche jusqu’à son départ. Il n’y a pas de pause, parce que, le prochain niveau qui est en face de moi, c’est un très haut niveau de calibre, comme je n’en ai jamais connu. La différence entre juvénile et ce niveau-là, il y a un très très gros écart. Je me dois de me préparer du mieux possible, explique-t-il.
Rendu là-bas, c’est la loi de celui qui a le plus faim, résume-t-il. Déterminé, les yeux fixés sur son objectif, il semble avoir très faim.
D'après une entrevue réalisée au Téléjournal Mauricie-Centre-du-Québec

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Une entrevue de Jonathan Roberge
Photo : X/@jpetoo