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À Nice, un défilé de bateaux de légende en prélude au sommet sur les océans

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Le navire de recherche français Thalassa de l’Ifremer à bord duquel ont embarqué Emmanuel et Brigitte Macron, dimanche, lors de son arrivée à Nice, le 8 juin 2025.

Le navire de recherche français Thalassa de l’Ifremer à bord duquel ont embarqué Emmanuel et Brigitte Macron, dimanche, lors de son arrivée à Nice, le 8 juin 2025. VALERY HACHE / AFP

La grande parade sur mer a réuni dimanche une trentaine d’embarcations de recherche et des navires de légende.

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« Nous sommes en retard pour le débarquement. Car on attend le bateau Thalassa de l’Ifremer sur lequel a finalement embarqué Emmanuel Macron  à Monaco. Il a hésité à venir par la mer, de peur d’arriver en retard pour la visite de la Baleine (un centre de conférence éphémère ouvert à Nice, NDLR) puis pour le dîner de gala avec les chefs d’État », explique sur un navire d’exception, Justine Camus, membre de l’ONG Oceano Scientific.

Mais le chef de l’État a finalement décidé d’arriver par la mer avant d’ouvrir, lundi matin, l’Unoc 3, la troisième réunion des Nations sur l’océan, qui se tient jusqu’à vendredi à Nice. Il a débarqué dimanche à 17h18, avec une heure de retard sur son programme. Il était accompagné par le Président du Costa Rica, le premier ministre du Vietnam et notamment le Prince Albert II. À leur arrivée, ils ont été accueillis par Jean-Noël Barrot, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et Christian Estrosi, le maire de Nice.

Le navire-école portugais Santa Maria Manuela alors qu’il navigue dimanche dans le défilé de bateaux au large de la ville de Nice. LUDOVIC MARIN / AFP

Mais l’ensemble des autres grands bateaux, de plus de 40 mètres, qui devaient clore la «Grande parade de l’océan», organisée depuis sept mois par Yvan Griboval, le fondateur d’Oceano Scientific (une ONG qui récolte l’ADN dans l’eau de mer le long du littoral méditerranéen), ont accosté, de ce fait, après 18h30. Le retard était de près de deux heures sur le programme initial. Il fallait attendre que le Thalassa sorte du port de Nice et respecte les mesures de sécurité draconiennes mises en place. Signe de ces précautions, deux zodiacs avec à leur bord sept hommes en noirs cagoulés, sans doute du GIGN, étaient placés à l’entrée du port. Des mesures qui s’expliquent en raison d’un nombre record de chefs d’État attendu pour le sommet sur l’océan.

Sur le Santa Maria Manuela, premier à mener la ronde d’une dizaine de grands bateaux d’exploration, l’ambiance était bon enfant. Une petite cinquantaine de personnes s’étaient retrouvées à 10 heures dans le port de Monaco pour se rendre à Nice. Et des ronds dans l’eau ont été réalisés toute la journée en prévision du défilé sur mer face à la promenade des Anglais, à Nice. Ce fier navire de quatre mâts et 68 mètres de long, construit en 1937 pour la pêche à la morue à Terre Neuve, a été reconverti en bateau d’explorations scientifiques. Il appartient à la fondation portugaise Oceano Azul qui s’occupe notamment d’aires marines protégées aux Açores.

Peu avant l’arrivée au port de Nice, le pavillon «World Ocean Day», pour célébrer la journée mondiale de la mer, a été hissé. Puis les autres grands bateaux d’exploration de France, d’Allemagne et d’Angola notamment ont suivi le mouvement. Plus tôt dans l’après-midi, bien avant l’arrivée du chef de l’État, c’était sur la goélette Tara, pour les embarcations plus petites, qui avait hissé ce même pavillon. Au total, une trentaine de bateaux ont défilé pour cette parade.

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