NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Depuis quelques années déjà, le quartier Vanier, dans l’arrondissement des Rivières, est en transformation, et de plus en plus, des enjeux inquiètent ses résidents. Le transport en commun, l’accès au logement ou encore le verdissement du quartier font partie des préoccupations. Des organismes et des citoyens se sont donc réunis aujourd'hui pour plancher sur des solutions.
Je pense que c'est un quartier qui a été oublié, affirme Pierre-Marc Doucet, vice-président du conseil de quartier de Vanier. M. Doucet parle de gentrification du secteur, de circuits d’autobus qui ont été coupés ou grandement modifiés.
L’agente de mobilisation citoyenne de La Ruche Vanier, Maude Samson-Gauthier, qualifie aussi Vanier de quartier oublié dans les dernières années. C'est un quartier qu'on veut remettre sur la map, qu'on veut mettre de l'avant, qu'on veut améliorer, mais qu'on veut améliorer avec la population.

Maude Samson-Gauthier est agente de mobilisation citoyenne de La Ruche Vanier
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
La rencontre de ce samedi ne vise donc pas qu'à soulever les problèmes, mais aussi, et surtout, de voir ce qui peut être fait pour améliorer les enjeux ciblés. Mme Samson-Gauthier estime qu’il est temps d’écouter les résidents. Il faut être prêt à prendre le temps de les écouter, insiste-t-elle.
Transport en commun, logements, alimentation
Trois thèmes reviennent comme autant de problématiques dans le secteur : le manque de transport en commun inquiète des usagers, le nombre insuffisant de logements abordables aussi, sans oublier l'insécurité alimentaire.
Pierre-Marc Doucet illustre le dossier de l’habitation en faisant référence aux nouvelles constructions. On voit de gros complexes de logements pour les plus fortunés, alors que la demande ici en logement social abordable est quand même très présente.

Un membre de La Ruche Vanier (debout) discute avec des citoyens du quartier en petit comité, lors de la journée de réflexion sur divers enjeux du secteur.
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
Quand aux petits commerces de quartiers, en particulier les épiciers, ils se font rares. Quand on parle d'accès aux aliments sains, nutritifs et abordables, explique Alexandra Fortin, coordonnatrice à La Ruche Vanier, la façon dont le quartier est aménagé, tous les grands commerces alimentaires se trouvent en périphérie. C'est des secteurs qui sont difficilement accessibles pour les gens qui font du transport actif.
Un îlot de chaleur
Des spécialistes se penchent aussi sur le verdissement dans Vanier et de ses effets sur la santé. D’après l’analyse d’une médecin clinicienne et professeur à l’Université Laval, Isabelle Goupil-Sormany, il n’y a pas assez d’arbres.

Isabelle Goupil-Sormany est médecin clinicienne et professeur à l'Université Laval.
Photo : Radio-Canada
Les arbres, c'est bon pour la qualité de l'air, c'est bon pour rafraîchir un terrain, rappelle-t-elle, mais c'est bon pour la santé mentale aussi, donc il faut qu'il y ait plus d'arbres.
Qui dit territoire où il y a moins de verdure dit aussi secteur où il fait plus chaud. Maude Samson-Gauthier présente Vanier comme un îlot de chaleur très important, c'est un quartier de bitume.
C'est un quartier fait pour les voitures. Si on ne verdit pas, ben on n’améliore rien de tout ça.
Pour éviter de se sentir oubliés de nouveau, les participants à cette journée de réflexion lancent un message clair aux candidats qui se présentent aux élections municipales à venir. Le vice-président du conseil de quartier résume ainsi ce que tout le monde souhaite : ceux qui vont se présenter, ils doivent aussi avoir une vision d'avenir pour le quartier.
avec les informations de Jérémie Camirand