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Plus de 6 600 panneaux photovoltaïques devaient trôner sur le toit de la base sous-marine. Or, la société en charge du chantier fait face aux difficultés de ses actionnaires.
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Par Charlotte Lesprit Publié le 16 sept. 2025 à 19h55
Dans un article publié le 11 septembre 2025, Sud Ouest révélait qu’EverWatt — maison mère de BoucL Énergie, la société en charge de la solarisation de la base sous-marine — était en cessation de paiements. La question était alors de savoir si le projet allait voir le jour en mai 2026 comme annoncé ? À la mairie de Bordeaux, la réponse est claire : « L’ambition de solariser au maximum la ville reste intacte », rappelant qu’il s’agit d’un « engagement fort » de la mandature de Pierre Hurmic.
« Le retrait d’actionnaires a naturellement décalé le démarrage des travaux, mais nous faisons tout pour que la reprise se fasse rapidement », apprend le service presse de la Ville.
Un « repreneur fiable » pour poursuivre le chantier
La mairie évoque ainsi « un décalage, mais pas un abandon ». En effet, elle rappelle que ce projet, qui vise à installer des panneaux photovoltaïques sur 22 000 mètres carrés de toit de la base sous-marine, « reste solide et attractif ». La mairie mentionne apporter une attention particulière à la continuité du chantier et à la fiabilité du repreneur, davantage qu’au respect strict d’un calendrier prédéfini.
« Depuis que le retard est public, plusieurs porteurs de projets se sont manifestés et nous les réorientons vers le liquidateur pour qu’un repreneur fiable poursuive l’opération »
EverWatt, placée en cessation de paiements depuis mars 2025, est sous le contrôle d’un liquidateur judiciaire depuis juillet. Coup du sort : le premier panneau solaire a été posé sur le toit de la base sous-marine le 1er juillet. « Nous avons été alertés des premières difficultés au cœur de l’été, alors même que tous les engagements contractuels du projet étaient respectés », justifie la Ville.
Pour comprendre ce mécanisme financier, il faut savoir que la société BoucL Énergie, qui gère le projet, a deux actionnaires principaux : le fonds Conquest et EverWatt. Or, Transition Evergreen, qui est le principal actionnaire d’EverWatt SAS (qui a changé de nom pour devenir TE Holding Solar) et du groupe EverWatt, a freiné ses activités ce qui a poussé le dernier à déclarer sa cessation de paiements fin mars. L’investisseur allemand Conquest a suivi fin août.
« Un contexte national défavorable au solaire »
« Les procédures juridiques autour d’EverWatt se sont succédé mais la société de projet Boucl’énergie restait opérationnelle jusqu’à ce retrait définitif de son autre co-actionnaire, fin août », confirme la Ville. Cette dernière assure que BoucL Énergie avait été retenue à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt « conduit dans les règles, après analyse technique et financière de plusieurs propositions ».
Elle rappelle également « un contexte national défavorable au solaire ». « Ni la Ville, ni Bordeaux Métropole Aménagement (maîtrise d’ouvrage déléguée) ne pouvaient anticiper ces décisions purement capitalistiques. »
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