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À Amos, 25 ménages accèdent à de nouveaux logements sociaux et abordables

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Après plusieurs années d’attente, 25 familles, aînés et personnes seules ont maintenant accès à de nouveaux logements sociaux et abordables à Amos. Le Centurion a été inauguré jeudi en présence de la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau.

Déposé en 2014 pour marquer le centenaire d’Amos, le projet aura traversé vents et marées, dont un changement de site, pour finalement se concrétiser au cours des deux dernières années sur la rue de l’Harricana.

Croyez-moi, il était plus que temps que ce projet voit le jour. Depuis que je suis en poste, ce qu’on a fait au gouvernement, c’est qu’on a changé d’approche.

Avant, il n’y avait qu’une façon d’intervenir en matière d’habitation au Québec. Maintenant, on a un programme qui est beaucoup plus flexible, qui est plus rigoureux aussi sur les exigences du respect des délais et des budgets. Donc, avec les mêmes dollars, on va être capable de faire plus de logements, affirme Mme Duranceau.

Québec a assumé près de 50 % de la facture de ce projet de 12,2 M$, soit 6 M$, par le biais de la Société de l'habitation du Québec (SHQ), qui garantit aussi le prêt contracté par l’Office d’habitation Le Berceau de l’Abitibi. Ottawa a déboursé 5 M$ et la Ville d’Amos, 1,2 M$.

Un besoin important à combler

Le Centurion propose des logements sociaux et abordables pour les aînés, les personnes seules et les familles.

Le Centurion propose des logements sociaux et abordables pour les aînés, les personnes seules et les familles.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Le Centurion offre 25 logements d’une, deux ou trois chambres à coucher. Un loyer maximal est fixé pour les résidents.

Vingt ménages admissibles pourront aussi bénéficier du programme de supplément au loyer qui leur permet de ne consacrer que 25 % de leurs revenus à leur loyer. La SHQ, pour 90 %, et la Ville d’Amos, pour 10 %, comblent la différence.

La Ville a de plus cédé le terrain gratuitement au projet et offre un congé de taxes municipales de 35 ans, une aide estimée à 1,6 M$.

C’était très important pour nous de nous impliquer parce qu’on avait besoin d’unités. On avait un manque à gagner au niveau de nos unités de logements abordables et de logements sociaux. On avait une liste d’attente incroyable, souligne le maire d’Amos, Sébastien D’Astous.

Ce dernier précise aussi que le site retenu est idéal. En plus de mettre en valeur un terrain vacant, il est bien situé pour les jeunes familles.

C’est proche de la passerelle Ulrick-Chérubin, donc proche des écoles et proche des soins de santé. On a travaillé fort pour développer notre parc de maisons unimodulaires à côté. C’est vraiment un endroit qui est intéressant, fait-il valoir.

Familles et personnes seules

C’est un établissement multigénérationnel. On retrouve des familles, on retrouve des gens seuls. Et ce qui est intéressant de ces logements, c’est qu’ils sont tous adaptés pour les personnes à mobilité réduite, se réjouit la députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais.

France-Élaine Duranceau et Suzanne Blais posent devant le Centurion.

La ministre France-Élaine Duranceau et la députée Suzanne Blais étaient à Amos le 19 juin pour l'inauguration.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Ce nouvel édifice répond en effet à un besoin criant pour les familles et les personnes seules, puisque les logements sociaux déjà présents à Amos sont réservés aux aînés.

Alors que là, on a un édifice qui permet aux gens en situation de vulnérabilité économique d’habiter quelque chose d’intéressant. Il est aussi multiclientèle, donc il répond à des besoins diversifiés. Il faut comprendre que c’est le premier. On espère qu’il y en aura d’autres parce que ça demeure essentiel et ce n’est pas un seul édifice qui va répondre à l’ensemble des besoins sur le territoire, insiste Carole Boucher, directrice générale de la Corporation de développement communautaire d’Amos et présidente du Comité logement Amos Harricana.

Cette dernière rappelle que la MRC Abitibi est la MRC de l'Abitibi-Témiscamingue où l’on retrouve le plus grand nombre de personnes qui doivent consacrer plus de 30 % de leurs revenus au logement.

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