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À 96 ans, le Dr Ildebert Huard ira en prison après que son appel ait été rejeté

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Coupable d’agression sexuelle sur cinq femmes, le Dr Ildebert Huard devra finalement prendre le chemin de la prison. La Cour d’appel du Québec rejette l’appel de la sentence prononcée contre le médecin déchu, qui a été condamné en juillet dernier à une peine d’emprisonnement de 18 mois.

Le fondateur de la Villa Ignatia, qui aura 96 ans jeudi, a été reconnu coupable en mai 2023 d’agressions sexuelles sur cinq femmes vulnérables ayant fréquenté sa maison de thérapie pour y traiter leur dépendance à l’alcool ou aux drogues. Les agressions se sont échelonnées sur 28 mois, entre 2017 et 2019.

Dans son jugement, la Cour d’appel rejette tous les arguments avancés par l’appelant. Son avocat Me Charles Levasseur soutenait que le juge Mario Tremblay avait omis de tenir compte de l’état de santé de son client lors du prononcé de la peine.

[Le juge] souligne que l’appelant est âgé de 94 ans au moment de l’infliction de la peine [...] Il était donc bien conscient de l’état de santé de l’appelant, d’autant que les rapports d’évaluation en délinquance sexuelle et présentenciel, dont il a pris connaissance, relataient ses problèmes de vision, de surdité et de mémoire, indique la Cour d’appel dans son jugement.

L’appelant avançait également que le juge avait commis une erreur de droit en priorisant les objectifs de dénonciation et de dissuasion générale, et affirmait que la possibilité d’infliger une peine dans la collectivité n’avait pas été réellement considérée. La Cour d’appel a rejeté ces arguments.

Emprisonnement

Le Dr Ildebert Huard devra se constituer prisonnier et se rapporter aux autorités carcérales d’ici le 30 mai prochain.

Ildebert Huard

Ildebert Huard qui a fondé la Villa Ignatia espèrait obtenir une peine à purger dans la collectivité. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Yannick Bergeron

La Cour d’appel rappelle que des dispositions à la Loi sur le système correctionnel du Québec peuvent prévoir des sorties pour des fins médicales ou une libération conditionnelle si le contrevenant est malade en phase terminale ou que sa santé risque d’être gravement compromise si la détention se poursuit.

Bien qu’aucune preuve médicale sur l’expectative de vie limitée et sur la gravité de l’état de santé de l’appelant n’ait été administrée, la Cour est consciente que sa santé, compte tenu de son âge très avancé, peut péricliter, soutient-elle, invitant les autorités carcérales à prendre certaines mesures si elles le jugent nécessaire.

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