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Des parents de Val-Bélair ont appris deux semaines avant le début des camps de jour qu’ils devront emprunter un détour allant jusqu’à 15 kilomètres durant une bonne partie de l’été pour aller reconduire leur enfant.
Des travaux d’une durée de six semaines s'amorcent lundi pour remplacer un ponceau de l’avenue de la Montagne Ouest. L’artère est par le fait même fermée à la circulation jusqu’au début du mois d’août, forçant les automobilistes à réviser leur itinéraire.
Pour joindre le parc naturel du Mont-Bélair et sa base de plein air, les automobilistes doivent emprunter la route de l'Aéroport, l’avenue Notre-Dame et la route Jean-Gauvin, un détour entre 5 et 15 km, selon le lieu de résidence.
Pour un parent qui doit faire l’aller-retour deux fois par jour pour aller porter et chercher son enfant au camp de jour, on parle donc d’une distance allant jusqu’à 60 km qui s’ajoute au parcours habituel.
Manque de transparence
Des parents d’enfants qui fréquentent le programme Vacances-Été de l’organisme Loisirs-Action Val-Bélair, qui se déploie sur la base de plein air La Découverte, déplorent ne pas avoir été avisés plus tôt de cette entrave majeure qui bouleversera leur quotidien.
C’est le cas de Nicolas Tremblay, qui a un enfant inscrit à ce camp de jour. Il se félicitait d’avoir réussi à dénicher une place dans ce programme reconnu pour encourager le jeu à l’extérieur dans un environnement naturel.

Les cyclistes et piétons devront également faire demi-tour le temps des travaux.
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
Si sa conjointe et lui avaient su plus tôt que ces travaux étaient à venir, le père de famille est sans équivoque : ils auraient opté pour un autre camp de jour.
Il y a peut-être un petit manque de transparence de la Ville. On l’apprend deux semaines avant le camp, il n’y a plus de places nulle part, déplore celui qui travaille à Saint-Augustin-de-Desmaures.
Les camps, c’est comme une loterie, donc c’est un peu impossible de réussir à se trouver une autre place. C’est un peu la grogne de beaucoup de gens à Val-Bélair.
Il soutient que de nombreux parents se retrouvent dans la même situation, multipliant les conséquences environnementales de ce long détour.
C'est beaucoup d'essence, c’est beaucoup de perte de temps, et c’est beaucoup de gens qui vont circuler vite dans les autres secteurs, donc ça peut être dangereux. [...] Moi, ça me dérange beaucoup. Je pense qu’on aurait pu faire autre chose de mieux que ça, exprime-t-il.

Une section de l'avenue de la Montagne Ouest sera fermée à la circulation pour six semaines.
Photo : Radio-Canada / Jérémie Camirand
Une mère de famille ayant deux enfants, dont un inscrit au même camp de jour, aurait également souhaité être informée plus tôt de cette entrave par la Ville de Québec. Andrée Côté appréhende de plus que ce détour ait des répercussions importantes sur son emploi.
J’estime environ avoir 30 à 45 minutes de retard, tout dépendamment du trafic, le matin. [...] Ce seront des absences qui vont être inscrites à mon dossier. Pour être équitables avec tout le monde, ils n’ont pas le choix de m’inscrire des absences, et non du temps que je peux reprendre, souligne-t-elle.
Pas d’autre option possible
La Ville de Québec admet que la situation n’est pas optimale, et confirme d'ailleurs avoir reçu des plaintes à ce sujet. Mais les travaux doivent se faire maintenant, et les contraintes seraient encore plus importantes durant la période scolaire, estime le directeur des relations publiques à la Ville de Québec, François Moisan.
Avec la conseillère du district et l’organisme qui s’occupe du camp de jour, on a cherché d’autres solutions, on a cherché à déplacer le camp de jour, mais malheureusement, il n’y avait pas d’autres options que ça, explique le porte-parole.

François Moisan, directeur des relations publiques à la Ville de Québec
Photo : Radio-Canada
Impossible également de traverser la zone de chantier à pied ou à vélo, prévient la Ville.
Certains souhaiteraient un débarcadère, mais pour une question de sécurité du chantier et des passants, c’est impossible de passer par là, tranche François Moisan.
Avec la collaboration de Jérémie Camirand et Pierre-Alexandre Bolduc