Language

         

 Publicité par Adpathway

3 770 morts et plus de 5 000 blessés : la Birmanie frappée par une rupture sismique rare et dangereuse

1 week_ago 37

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Le 28 mars 2025, la Birmanie a été frappée par un séisme majeur. Mais au-delà du bilan humain dramatique, cet événement révèle un phénomène sismique rare : une rupture « boomerang supershear », qui pourrait bien changer notre compréhension des grands séismes.

Le 28 mars 2025, un violent séisme secoue la Birmanie, d'une magnitudemagnitude estimée entre 7,7 et 7,9, et localisé à proximité de Mandalay. Il est ressenti jusqu'en Thaïlande, où il provoque notamment l'effondrementeffondrement d'un immeuble en constructionconstruction.

En Birmanie, les destructions sont considérables : de nombreux bâtiments s'effondrent, les infrastructures sont endommagées et des milliers de familles se retrouvent sans abri. La junte militaire au pouvoir annonce officiellement 3 770 morts et plus de 5 000 blessés. Mais au vu de l'ampleur des dégâts, notamment observés par imagerie satellitaire, de nombreux experts estiment que ce bilan est probablement sous-évalué.

Une rupture sismique totalement inhabituelle

L'analyse des données géophysiques, couplée aux observations de terrain, suggère que le séisme s'est produit sur la partie centrale de la faille de Sagaing, une faille majeure qui traverse la Birmanie du nord au sud sur environ 1 200 kilomètres, jusqu'à la mer d'Andaman. Il s'agit d'une faille décrochante qui marque la limite entre deux plaques tectoniques : la plaque indienne et la plaque eurasiatique.

Du fait de la remontée rapide de la plaque indienne vers le nord - à une vitessevitesse d'environ 50 millimètres par an - et de sa collision avec l'Eurasie au niveau du front himalayen, cette zone est soumise à de très fortes contraintes. La faille de Sagaing est donc particulièrement active et génère régulièrement des séismes puissants, qui dépassent souvent la magnitude 7.

Peu après le séisme principal, de nombreuses répliques sont enregistrées, principalement au sud de l'épicentre. Cela laisse penser, dans un premier temps, que la rupture s'est propagée vers le sud.

Mais un phénomène inattendu trouble cette lecture : plusieurs stations sismiques situées au nord de l'épicentre enregistrent des ondes de grande amplitude à peine 20 secondes après l'arrivée des premières ondes sismiques (ondes P). Ce signal intrigue les chercheurs, car il ne correspond pas au schéma classique d’un séisme se propageant dans une seule direction.

Une rupture « supershear » avec effet « boomerang »

Une équipe de chercheurs de l'Université de Tsukuba (Japon) a donc entrepris une analyse fine des données sismiques. Leurs résultats, publiés dans la revue Seismica, révèlent que la rupture s'est déroulée en plusieurs phases, avec des caractéristiques complexes.

Contrairement aux ruptures unidirectionnelles classiques, celle du 28 mars semble s'être d'abord propagée vers le sud, puis avoir rebondi vers le nord. Ce phénomène, surnommé « effet boomerang », s'est même produit à une vitesse supérieure à celle des ondes S (ondes de cisaillement), un comportement que les spécialistes appellent une rupture « supershear ». Au total, c'est un segment de faille de 400 kilomètres qui aurait ainsi rompu, sur une duréedurée de 80 secondes.

Ce type de rupture, rare et encore mal compris, est particulièrement dangereux, car il concentre l'énergieénergie sismique sur des zones éloignées de l'épicentre, avec des effets destructeurs amplifiés. L'événement du 28 mars 2025 offre ainsi une occasion unique de mieux comprendre ces mécanismes extrêmes, et d'enrichir nos modèles de prévision pour mieux anticiper les risques sismiquesrisques sismiques majeurs, en Birmanie comme ailleurs.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway