NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Les enjeux de mobilité et de circulation ont été au cœur des préoccupations des citoyens ayant pris la parole mercredi soir lors de la consultation publique sur la modernisation du centre Jean-Gauvin. Situé en bordure de l'autoroute 40 dans Cap-Rouge, le projet de 221 logements fait partie des 18 projets mis sur la voie rapide par la Ville de Québec.
Présenté par le promoteur Les Immeubles Gavan, propriétaire du IGA des Sources, ce projet ne date pas d’hier.
Une mouture différente avait été présentée en 2022. Des citoyens avaient démontré leurs inquiétudes quant au gabarit des bâtiments, l'augmentation de la circulation, du bruit et pour la protection des arbres.
Le promoteur souhaite maintenant construire des bâtiments allant de trois à sept étages.
Lors de la rencontre de mercredi, les citoyens n'ont pas manqué de rappeler le caractère dangereux de l'intersection de la rue Charles-Albanel et de la route Jean-Gauvin, qualifiée par plusieurs d'accidentogène, devant la possibilité d'un ajout important de déplacements dans ce secteur.
Le stationnement, avec le Jean Coutu, le Normandin... le stationnement est plein, tous les jours. Et il n'y a pas de logements actuellement, met en évidence Annick Montminy, une résidente du quartier.
Si ça n'a pas fonctionné la première fois, c'est qu'il n'y avait pas d'approbation des citoyens. Je ne dis pas qu'on contourne mais vous utilisez une loi pour des logements abordables, et les questions sont toujours là, a-t-elle aussi commenté.

Louis Martin, conseiller municipal du district de Cap-Rouge–Laurentien. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
Le conseiller est rassuré
Louis Martin a pris part à la soirée de consultation.
Ça fait partie des priorités des citoyens, c'est un enjeu qui est connu, à la Ville, que l'intersection est problématique, a soufflé le conseiller municipal du district de Cap-Rouge–Laurentien, en réponse à l'une des préoccupations des résidents.
La situation doit être analysée, doit être revue par la Ville. Ça fait longtemps qu'on le demande, ça fait longtemps que le conseil de quartier en parle, ça fait longtemps que les citoyens me le mentionnent, poursuit-il.
J'ai été un peu rassuré de ce que j'ai entendu ce soir par Marc des Rivières (directeur du Service du transport), qu'il y avait une étude qui allait être débutée dans les semaines, mois à venir, avec de premières rencontres avec des citoyens, et, probablement, des résultats à venir dans moins d'un an.
« Un cri du cœur des citoyens »
La circulation, c'est la préoccupation numéro un dans la plupart des consultations publiques sur des projets immobiliers, admet Marie-Pierre Boucher, conseillère municipale et responsable notamment du logement et de l'aménagement du territoire au comité exécutif de la Ville. Et ils ont raison. Il y a plus de gens, il y a plus de circulation, il y a plus de circulation, il y a plus de voitures. Ça a un effet duplicateur qui fait en sorte que les citoyens sont tannés de vivre dans le trafic.

Marie-Pierre Boucher, conseillère municipale (archives)
Photo : Radio-Canada / Hans David Campbell
C'est un peu un cri du cœur des citoyens de demander d'essayer, justement, de diminuer ce trafic-là.
Pour ce qui est de l'intersection qualifiée d'accidentogène, elle signale que dès le début de 2026, on va revenir travailler avec eux pour venir adresser ces enjeux-là, et surtout, trouver des solutions.

Les bâtiments du projet seront reliés par un stationnement souterrain, indique la Ville dans le sommaire décisionnel adopté en mai.
Photo : Ville de Québec
Pas de référendum
Du 13 au 15 juin 2025, les citoyens auront l’occasion de partager leurs questions et leurs commentaires par le truchement d’un formulaire se trouvant sur le site web de la Ville de Québec.
À l’instar des 17 autres projets annoncés en mai, rappelons que celui dont il est question ici ne pourra faire l'objet d'un référendum en cas de contestation. Ceci est lié à la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation du gouvernement provincial, adoptée en février 2024.
Je pense qu'on se doit de le respecter et d'expliquer pourquoi on utilise la Loi 31 : on a des enjeux, on est dans une crise du logement, on a besoin de répondre à cette crise-là.
C'est pas tous les projets qui passent à travers la Loi 31, rappelle Mme Boucher. On en a passé 18 dernièrement, mais on a plusieurs projets immobiliers dans la ville de Québec qui ont des demandes de permis. Des fois ça passe juste en demandes de permis. Des fois c'est en demandes de dérogation. Il y a différentes façons de construire.

«Globalement, le projet permet de remplacer un site presque entièrement couvert d’asphalte par une surface végétalisée largement bonifiée, en plus d’augmenter le couvert végétal de la Ville en multipliant les arbres», précise la documentation de la Ville.
Photo : Radio-Canada
Le projet devrait aussi comprendre 275 espaces de stationnement intérieurs, et 100 espaces pour vélos intérieurs, pour les résidents. À l’extérieur seront disponibles 150 espaces de stationnement et 25 espaces pour vélos.