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Le directeur général exécutif, Filière cuivre Amérique du Nord de la Fonderie Horne Vincent Plante a publié une lettre ouverte sur le site Internet de l’entreprise qui soutient que plusieurs travaux ont été réalisés dans les 20 dernières années. Selon Glencore, ces travaux ont contribué à la réduction des émissions.
Le 18 juin dernier, Radio-Canada publiait un texte dans lequel on apprenait que la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda additionnait les retards depuis 20 ans dans ses projets de modernisation de l’usine et que plusieurs promesses ont été brisées au fil du temps.
Le directeur général exécutif, Filière cuivre Amérique du Nord de la Fonderie Horne, Vincent Plante, a souhaité réagir dans une lettre ouverte en suggérant que ces remises en question ne racontent qu’une partie de l’histoire et passent sous silence les progrès bien réels et le travail rigoureux mené par nos équipes depuis des années.
Dans cette lettre, il tente d’expliquer pourquoi les projets de l’entreprise prennent du retard.
Dans un environnement industriel aussi complexe que le nôtre, chaque décision doit être prise avec rigueur. Il en va de la sécurité de nos équipes, de la stabilité de nos opérations, de la pérennité même de la Fonderie et du respect de nos engagements envers la communauté et nos parties prenantes locales, écrit-il.

La Fonderie Horne a ajouté un dôme pour entreposer le concentré. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile
Vincent Plante cite quelques exemples d’investissements faits depuis 2005, dont l’ajout de onze dômes d’entreposage, l’installation et l’optimisation de dépoussiéreurs, le pavage des voies de circulation, l’amélioration des systèmes de captation, et de la gestion du transport interne.
Il souligne que ce sont ces investissements qui ont permis à l’entreprise d’atteindre une concentration moyenne annuelle d’arsenic à la station légale à 39 ng/m3 d'air en mars 2025.
Un délai néanmoins demandé
En vertu de l’autorisation ministérielle qui lui a été accordée, l’entreprise doit atteindre 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air (ng/m3) d’ici mars 2028, mais elle vient de demander un délai de 18 mois au ministère de l’Environnement. Le ministre Benoit Charette a pour le moment refusé de négocier avec l’entreprise.
99 % de la zone urbaine de Rouyn-Noranda affiche une concentration d’arsenic dans l’air ambiant égale ou inférieure à 15 ng/m³, précise Vincent Plante dans sa lettre ouverte.

La station d’échantillonnage située à proximité de la Fonderie Horne. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile
Le 10 juin dernier, la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda a d’ailleurs confirmé que son projet Aeris, mesure phare en vue de la réduction des émissions d'arsenic, ne se réalisera pas comme prévu. La multinationale Glencore, propriétaire de l'usine, avait annoncé du même coup un tout nouveau projet qui prévoit l'encapsulation d'une partie de ses opérations.
Depuis 2005, tous les projets de modernisation présentés par l’entreprise se chiffrant à des centaines de millions de dollars ne se sont jamais réalisés.
Aeris aurait compromis la stabilité des opérations, ainsi que la viabilité de l'usine, en plus de repousser l'échéancier pour atteindre nos cibles de réduction des émissions, soutient encore Vincent Plante dans cette lettre, précisant avoir fait un choix responsable dans les circonstances.
Nous pouvons comprendre que pour certains, des attentes n’ont pas été comblées. Que des projets ont évolué ou auraient pu être mieux expliqués, et que cela ait pu éroder la confiance. Mais nous savons aussi ceci : la confiance se rebâtit dans les gestes, pas dans les promesses. Les résultats de nos efforts méritent d’être reconnus, croit Vincent Plante.