Val-d’Or accueille depuis jeudi la 61e compétition provinciale de sauvetage minier à la Cité de l’Or.

Des équipes de 12 opérations minières du Québec s’affrontent dans une série d’épreuves physiques et techniques visant à mesurer leur maîtrise des meilleures pratiques en sauvetage minier.

C’est un peu comme l’examen qui permet de vérifier la formation qu’ils ont eue pendant l’année, explique Martin Gagnon, directeur Prévention, Santé et Sécurité à l’Association minière du Québec (AMQ), qui organise la compétition de concert avec la CNESST.

On a l’avantage de pouvoir le faire dans une ancienne mine, donc on peut créer des scénarios qui ressemblent à ce qui se passe dans la vraie vie, ajoute-t-il.

Toutes les mines souterraines du Québec ont l’obligation de former une équipe de sauvetage et d’offrir à ses membres de quatre à six formations par année.

Martin Gagnon, directeur Prévention, Santé et Sécurité à l’Association minière du Québec.

Photo : MARC-ANDRE LANDRY

Ce sont des équipes qui s’entraînent à l’année longue, par exemple à œuvrer dans la fumée, en premiers soins ou en sorties de mineurs accidentés, ajoute M. Gagnon. Aujourd’hui, on leur mélange tout ça pour la compétition et ils ne sont pas au courant des scénarios qui les attendent.

Tout en veillant à préparer des équipes à toutes les éventualités sous terre, l’AMQ se réjouit de voir que le bilan des mines s’améliore en matière de santé et de sécurité.

C’est beaucoup plus sécuritaire que les gens peuvent le penser, fait valoir Martin Gagnon. On a mis plein de processus en place, dont une carte de travail qui sert à identifier les risques avant de commencer un travail. La plupart des mines l’utilisent et ça réduit beaucoup les accidents. On voit de moins en moins de tragédies et on ne déplore pas de décès depuis quatre ou cinq ans. On en est fiers, mais on travaille fort et les mines échangent beaucoup entre elles sur les bonnes pratiques.