Après Renault et son Alpine A290 basée sur la nouvelle Renault 5 Electric, c'est au tour de Peugeot de sortir une citadine électrique sportive. Entre Peugeot et Renault, la guerre pour détenir le trône n'est toujours pas achevée.

280 chevaux sous le capot, esprit GTI intact

Sous sa carrosserie affûtée, l'e‑208 GTI abrite un moteur électrique M4+ de 280  ch et développe 345  Nm de couple, associé à une batterie de 54 kWh. Ce combo autorise un 0 à 100 km/h en 5,7 s, avec une vitessevitesse de pointe de 180 km/h. L'ensemble repose sur un châssis abaissé de 30 mm, des voies élargies (+56 mm à l'avant, +27 mm à l'arrière), un différentiel mécanique et des suspensions durcies signées Peugeot Sport. Le résultat  ? Une posture musclée, des jantes 18″ et des freins de 355 mm prêts à encaisser les virages. Avec ces éléments, Peugeot ambitionne d'offrir une GTI qui fusionne performance et technologie moderne.

GTI d’hier, sportive d’aujourd’hui

L'e‑208 GTI puise largement dans son passé, reprenant le flambeau de l'emblématique 205 GTI de 1984. Mais cette fois, la performance est électrique. Peugeot vise à tenir trois promesses fortes : la sportivité d'antan, l'efficacité écologique et une expérience de conduite contemporaine. La propulsion électrique, construite en France à Trémery via Emotors, souligne l'engagement industriel local.

Le véhicule offre aussi une recharge rapide en courant continucourant continu (100 kW), permettant un 20‑80 % en moins de 30 min. L'e‑208 GTI relance la catégorie des petites sportives électriques, défiant Renault A290, Mini JCW E, Abarth 600e et Alpine A290. Stellantis confirme son ambition : proposer une alternative électrique sérieuse aux passionnés, sans renoncer à l'âme des GTI. Reste à savoir à quel prix, car beaucoup craignent un niveau élevé.