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Le 8 à 01 h 34, sur ICI Télé, laissez vous embarquer par le rythme effréné et sadique d’une relation particulière
Hiver 2014. Festival de Sundance. Dans le fief de Robert Redford, la machine à rumeurs s’emballe. En son centre, un nouveau venu : le jeune réalisateur américain Damian Chazelle, dont le deuxième film, Whiplash, s’annonce comme un immense succès. Un prix du public et un grand prix du jury le confirmant, le film se fait encore remarquer à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes quelques mois plus tard et annonce le chemin tout pavé d’or que Chazelle empruntera encore en 2016 avec son vitaminé La La Land.

Whiplash, de Damian ChazellePhoto : Daniel McFadden
La musique, cet univers impitoyable
Avant le Technicolor et les steppettes, Chazelle explorait plutôt le côté sombre de l’univers musical dans Whiplash.
Direction le conservatoire de Manhattan, où Andrew, un jeune homme qui rêve de devenir le plus grand batteur de jazz de tous les temps, tombe dans l’œil de Terence, un prof sadique et contrôlant qui ne ménagera rien, surtout pas l’ego, de son jeune protégé, qu’il destine à être le meilleur, peu importe le prix.

Whiplash, de Damian ChazellePhoto : Daniel McFadden
La passion, moteur de tous les vices?
Lui-même ancien batteur, Chazelle semble parfaitement en terrain connu dans cet univers où la création n’est forcément que souffrance et douleur.
Mais si d’autres auraient plongé tête première dans la noirceur pour nous en faire ressortir trempés jusqu’aux os, Chazelle a l’intelligence de plutôt miser sur l’efficacité radicale de son récit, la sensualité charnelle de la musique, notamment dans le duel final, impressionnant, et sur la passion extrême de l’élève prêt à saigner des mains pour enfin gagner sa place et celle du prof., tellement forte qu’elle en vire en pure inhumanité.

Whiplash, de Damian Chazelle
Manipulation pour un plaisir garanti
Oui, bien sûr, comme ses héros, incroyablement campés par Miles Teller et J.K. Simmons (dont le charisme toxique est absolument impeccable et lui a valu de remporter l'Oscar du meilleur rôle de soutien), Chazelle non plus ne recule devant rien pour gagner. Zooms insistants sur les visages, émotions manipulées et étalées à pleine largeur, irruptions de violence qui maintiennent sur le qui-vive, rythme infernal, sauvagerie sexy rendant le film aussi frontal que direct… la manipulation est aussi visible qu’évidente.
Mais pour qui accepte de se laisser prendre au jeu, le plaisir presque démesuré de ce combat musical est quasiment garanti.
Whiplash, à voir sur ICI Télé, le 8 à 01 h 34.
La bande-annonce (source : YouTube)