Voitures brûlées, abris bus détruits... Les violences en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions il y a deux semaines, continuent de faire parler d'elles. En cause notamment : la jeunesse de certains accusés, relançant une fois de plus le débat sur l'action à porter pour limiter la violence chez les adolescents. 

Invité ce lundi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le député de Paris Sylvain Maillard appelle à réfléchir à l'impact des familles sur la violence juvénile. "On a un problème dans la famille. Les familles, ce sont les boites noires de la politique française. On crée pleins de politiques tout autour mais on n'a pas le droit de parler de ce qu'il se passe dedans", explique-t-il. 

Des familles en difficultés

"Oui, on a des familles de plus en plus fragiles. Oui, en a des familles monoparentales où c'est plus compliqué. Mais il y a plein de femmes ou d'hommes qui élèvent leurs enfants et ça se passe très bien, y compris quand ils n'ont pas beaucoup de moyens. Et puis, on en a d'autres où il y a un laisser-aller", confie-t-il. 

"C'est difficile d'élever des enfants et qu'il faut accompagner, mais en même temps, il faut que les parents fassent leur travail. À côté de ça, l'État doit être là pour aider, pour suppléer, pour accompagner quand c'est difficile, mais je n'aime pas quand on prend des grandes généralités Parce qu'au fond, une fois que l'interview est passée, qu'est-ce qui va se passer ? Pas grand-chose en réalité", regrette-t-il, en réponse à Bruno Retailleau qui dans une interview, porte la responsabilité de Mai-68 dans le délitement de l'autorité.

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