NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Réservé aux abonnés
Alors que le ministre de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a contesté l’existence d’un « islamo-gauchisme » au sein de l’université française, le vice-président des Républicains propose une mission parlementaire pour évaluer la portée réelle d’une pression idéologique déjà identifiée par les pouvoirs publics.
LE FIGARO.- Que pensez-vous de l’affirmation du ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste, concernant l’islamo-gauchisme qui, selon lui, n’existerait pas « de manière structurée et visible » à l’université ?
Julien AUBERT .- Ces propos sont à rebrousse-poil de ce qui avait été dit par d’autres ministres avant lui. Je pense notamment à Jean-Michel Blanquer, ex-ministre de l’Éducation nationale. Ils oublient les nombreux signalements d’universitaires comme Gilles Kepel ou Pierre Nora, soutenus par des centaines de professeurs. Seraient-ils des menteurs ? Rappelons tout d’abord de quoi on parle. On ne vise pas ici les étudiants musulmans de gauche, mais une convergence entre l’extrême gauche et un islamisme militant visant à transformer les universités en laboratoires idéologiques de la déconstruction civique de notre pays. On vise donc ici la colonisation en cours du champ universitaire et de la recherche en sciences sociales par des idéologues et des activistes…