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Une transformation génétique inattendue frappe un poisson adoré des Européens

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À force de pêcher les plus grosses morues, l’humain a fini par transformer l’espèce elle-même, jusque dans son ADN. Une nouvelle étude scientifique lève le voile sur ce phénomène inquiétant.

La morue de l'Atlantique, Gadus morhua, ou cabillaud, est depuis longtemps l'un des poissons préférés des Européens. Présente dans d'innombrables plats, de la brandade aux fish & chips, elle est pêchée massivement depuis des siècles. Mais une chose a changé : la morue rapetisse. Et cela ne doit rien au hasard.

Une nouvelle étude publiée en juin dans Science Advances vient de confirmer ce que certains biologistes redoutaient depuis longtemps : la morue de l'Atlantique est en train de rétrécir... à cause de la pêche. Et pas seulement en apparence... Son génomegénome lui-même a changé.

Une perte de taille de presque 50 %

Des chercheurs ont analysé des centaines de morues capturées entre 1996 et 2019 dans le bassin de Bornholm, en mer Baltique. Grâce à de minuscules os situés dans leur appareil auditif, appelés otolithesotolithes, ils ont pu retracer leur croissance individuelle année après année. En parallèle, ils ont extrait l'ADN de ces mêmes poissons et mené un séquençageséquençage génomiquegénomique très fin.

Résultat : en à peine deux décennies, la taille moyenne de la morue adulte a chuté de moitié, passant de plus de 40 à 20 centimètres. Et c'est bien la faute de l'humain, expliquent les chercheurs.

Une évolution inédite dont nous sommes responsables

Dans la pêche industrielle, ce sont les gros poissons qui sont les plus recherchés, car ils rapportent plus. Mais à force de ne capturer que les grands volontairement ou en utilisant des filets permettant aux petits de s'échapper, on n'a laissé que ces derniers se reproduire.

Génération après génération, ce tri a favorisé les morues qui grandissent lentement et atteignent leur maturité plus tôt. Et c'est maintenant inscrit dans leur ADNADN : les chercheurs ont découvert que certains gènesgènes associés à la taille des morues sont devenus plus courants au fil du temps, notamment ceux qui favorisent une croissance plus lente. « C'est fascinant scientifiquement, mais inquiétant d'un point de vue écologique », explique le professeur Thorsten Reusch, co-auteur de l'étude.

Aujourd'hui, les stocks de morue sont gravement affaiblis et leur rétablissement est incertain. Même l'arrêt de la pêche ciblée en mer Baltique depuis 2019 ne semble pas suffire à faire repartir les populations. Et comme on ne revient pas facilement en arrière sur une évolution génétiquegénétique. Il faudra des décennies, voire davantage, pour espérer voir réapparaître des morues de grande taille.

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