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Il vit la nuit, loin des regards, dans l’un des endroits les plus inaccessibles de la planète. Invisible depuis des décennies, ce mammifère rarissime a pourtant fini par révéler sa présence.
Rôdant la nuit dans les hauteurs brumeuses de Nouvelle-Guinée, il échappait depuis plus de 30 ans aux regards humains.
Avec ses 85 centimètres de long, ses deux kilos de muscles et de fourrure épaisse, il aurait pourtant dû être facile à repérer. Mais discret et nocturne, le rat laineux subalpin, Mallomys istapantap, n'avait jamais été observé en dehors de quelques musées... Jusqu'à aujourd'hui.
Un des plus grands rongeurs au monde enfin photographié
C'est un jeune biologiste tchèque, František Vejmělka, qui a enfin retrouvé le mystérieux rat laineux.
Au terme d'une expédition de six mois sur les pentes escarpées du mont Wilhelm, point culminant de Papouasie-Nouvelle-Guinée, il est devenu le premier à documenter l'animal vivant dans son habitat naturel dans une étude publiée en avril dans la revue Mammalia.
Ce rat géant appartient à un groupe unique de rongeurs, les Mallomys, qui n'existent que sur cette île. Dans ces montagnes isolées, en l'absence de nombreux mammifèresmammifères placentaires, les rongeurs ont occupé toutes les niches écologiques. Ils ont évolué pendant des millions d'années en une étonnante diversité de formes, souvent encore mal connues.
Un travail d'équipe, main dans la main avec les locaux
Ce n'est qu'en s'appuyant sur les connaissances précieuses des chasseurs autochtones que Vejmělka a pu localiser l'animal. Grâce à eux, il a non seulement pu l'observer, mais aussi le mesurer, analyser son alimentation, suivre ses déplacements, et prélever des données sur ses parasitesparasites et son mode de vie.
L'expédition du biologiste tchèque a permis d'identifier 61 espècesespèces de mammifères non volants sur les pentes du mont Wilhelm, dont certaines pourraient être encore inconnues de la science. Ces données viennent enrichir considérablement notre compréhension de la biodiversité de Nouvelle-Guinée, une des dernières grandes frontières inexplorées du vivant.