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Un garçon magnifique : l’impuissance d’un père

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Le dimanche 29 juin, à 23 h 04, rendez-vous avec un film aussi dur que bouleversant 

En 2012, avec Alabama Monroe, le belge Felix Van Groeningen nous clouait à nos fauteuils en évoquant le sort tragique (et musical) de parents forcés de faire le deuil de leur petite fille de 7 ans. En 2018, avec Un garçon magnifique, son premier film américain, il laissait une impression tout aussi marquante.

Un homme (Steve Carrell) et un jeune homme (Timothée Chalamet) assis côte à côte dans un jardin.

Un garçon magnifique, de Felix Van GroeningenPhoto : VVS Films

Comment aider son enfant?

Nic a grandi dans une famille recomposée, mais heureuse, aimante, aisée. Cela ne l’a pas empêché, ado, de découvrir la drogue, en particulier la métamphétamine (crystal meth). Son père, journaliste, essaie tant bien que mal de l’aider, mais entre crises, vols et cures de désintoxication, il finit par se demander si c’est peine perdue.

Un récit crève-cœur, bien sûr, mais qui tire aussi sa force du fait qu’il est adapté des livres de David Sheff qui racontent le chemin de croix vécu avec son propre garçon.

Une famille de deux parents et trois enfants regardent la caméra, en plein air, devant un hamac.

Un garçon magnifique, de Felix Van GroeningenPhoto : VVS Films

La retenue comme arme

Si dans Alabama Monroe, Felix Van Groeningen ouvrait à fond les vannes de l’émotion, en plongeant cette fois tête première dans le drame, il opte pour l’approche contraire. Pas de scène-performance pour faire gagner un Oscar, par de signaux lacrymaux, pas de grattage de bobo à l’infini. Un garçon magnifique, c’est l’anti-Requiem for a Dream, qui non seulement refuse toute complaisance, mais en outre, grâce à des allers-retours dans le temps, se concentre principalement sur le dilemme du père : peut-on laisser aller l’instinct de protection que l’on a, parent, face à un enfant qui ne veut pas être aidé?

Plus pédagogique et rentre-dedans que poignant, certes, mais le résultat, clair et net, reste gravé dans la mémoire.

Un jeune homme (Timothée Chalamet), la tête dans les mains, assis à côté d'un homme (Steve Carell) qui le regarde.

Un garçon magnifique, de Felix Van GroeningenPhoto : VVS Films

Deux acteurs incroyables

Le flair de Van Groeningen est ici à souligner.

Car qui aurait pu penser que l’intériorité et l’introspection allaient si bien à Steve Carell? Formidablement touchant, l’acteur trop vite identifié à la pure comédie partage l’écran avec Timothée Chalamet, qui livre une performance d’écorché vif, malheureux malgré quelques élans d’énergie venant de sa jeunesse, qui serre le cœur.

En les observant simplement tous les deux, sans chercher d’explication, de fautif (même si tous les personnages sont submergés par la culpabilité), Un garçon magnifique fait le constat terrible d’un gâchis, celui de la vie d’êtres humains aux prises avec un problème qui les dépasse et les ronge, sans réelle échappatoire possible.

Un garçon magnifique, sur ICI Télé, le dimanche 29 juin, à 23 h 04

La bande-annonce (source : YouTube)

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