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Faut-il rester sédentaire pour préserver les articulations de l’arthrose ? Au contraire, mieux vaut bouger, conclut une revue de la littérature scientifique, car la sédentarité prive le cartilage des nutriments essentiels à sa santé.
En partenariat avec Destination Santé - Aujourd'hui à 17:15 - Temps de lecture :
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Les études récentes montrent que l’arthrose du genou et de la hanche progresse dans les populations âgées et peu actives. Cela remet en cause l’idée selon laquelle seules les sollicitations mécaniques répétées provoqueraient la maladie, en l’occurrence l’usure du cartilage.
Photo Adobe Stock
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En réalité, plusieurs éléments entrent en jeu : l’âge, le sexe, les gènes, la manière dont les articulations fonctionnent, les troubles métaboliques, l’excès de poids, l’environnement et… les habitudes de vie ! Restait une question : quel rôle joue vraiment la sédentarité dans le risque d’arthrose ? Une revue de l’ensemble des publications chez l’homme mais aussi des recherches expérimentales, fait le point, publiée dans la revue Biomedicines.
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Les études récentes montrent que l’arthrose du genou et de la hanche progresse dans les populations âgées et peu actives. Cela remet en cause l’idée selon laquelle seules les sollicitations mécaniques répétées provoqueraient la maladie, en l’occurrence l’usure du cartilage.
En réalité, plusieurs éléments entrent en jeu : l’âge, le sexe, les gènes, la manière dont les articulations fonctionnent, les troubles métaboliques, l’excès de poids, l’environnement et… les habitudes de vie ! Restait une question : quel rôle joue vraiment la sédentarité dans le risque d’arthrose ? Une revue de l’ensemble des publications chez l’homme mais aussi des recherches expérimentales, fait le point, publiée dans la revue Biomedicines.
Qu’est-ce que l’arthrose ?
L’arthrose résulte d’un déséquilibre entre la dégradation du cartilage des articulations dites « portantes » (genoux, hanches) et les mécanismes de réparation. L’usure mécanique peut y participer, mais elle n’explique pas toutes les formes d’arthrose, et son rôle est de toutes façons finalement limité. En effet, un manque de nutriments (glucose, vitamines, facteurs de croissance, lipides…) peut perturber le métabolisme des couches profondes du cartilage, modifier l’activité des chondrocytes (les cellules qui assurent son renouvellement) et favoriser ainsi la maladie.
Pour y voir plus clair, une synthèse de la littérature scientifique s’est intéressée à l’interaction entre la structure du cartilage, le transport des nutriments et l’influence de la sédentarité sur le risque d’arthrose. Ainsi, le bon entretien du cartilage repose sur deux processus : la diffusion des nutriments vers le cartilage et un effet de pompage activé par les pressions répétées sur l’articulation lors du mouvement.
Bouger pour nourrir le cartilage et des articulations en bonne santé
Les études ont montré que la diffusion des nutriments est nettement plus lente dans une articulation immobile que dans une articulation en mouvement. La mobilité articulaire favoriserait donc la nutrition du cartilage, en créant un transport et en renouvelant la couche de liquide synovial. Et même, une articulation peu sollicitée entraîne la formation de « films stagnants » à la surface du cartilage, un film entravant le passage des nutriments vers le cartilage.
En résumé, toute situation qui ralentit le renouvellement du liquide articulaire (comme l’immobilité prolongée) ou qui l’épaissit (comme lors d’une inflammation que l’on appelle sinovite inflammatoire) peut perturber l’apport de nutriments aux cellules du cartilage. Cela favorise alors sa dégradation et la progression de l’arthrose. À l’inverse, l’activité physique stimule la circulation du liquide synovial, empêche la stagnation en surface et aide à nourrir les couches profondes du cartilage.
Ainsi, l’exercice physique, loin d’user le cartilage, favorise son alimentation grâce au liquide synovial (qui lubrifie l’articulation) et maintient la vitalité de ses couches profondes résume cette important analyse de la recherche. À l’inverse, l’inactivité entretient un cercle vicieux : le cartilage mal nourri devient plus fragile face aux contraintes mécaniques et s’abîme plus rapidement.
Une précision toutefois : si un manque de sollicitations mécaniques de l’articulation favorise une dégénérescence du cartilage, à l’inverse, lui faire subir trop de pression peut provoquer des lésions au niveau de sa structure. Bouger oui, mais sans excès démesurés : entre les deux, il existe une zone d’équilibre où les mouvements exercent un stress bénéfique pour les chondrocytes, favorisant leur nutrition, activant les mécanismes anti-inflammatoires et stimulant la réparation du tissu.
Source : Del Río E. Thick or Thin ? Implications of Cartilage Architecture for Osteoarthritis Risk in Sedentary Lifestyles. Biomedicines 2025, 13(7), 1650


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