Europe 1 avec AFP 10h03 . le 24 juin 2025 . 1 min

Olivier Faure

Olivier Faure AFP / © Ludovic MARIN / AFP

Après l'échec du conclave sur les retraites, le Parti socialiste "ira vers la censure" du gouvernement si François Bayrou ne donne pas le dernier mot au Parlement, a prévenu mardi le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

Après l'échec du conclave sur les retraites, le Parti socialiste "ira vers la censure" du gouvernement si François Bayrou ne donne pas le dernier mot au Parlement, a prévenu mardi le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

"François Bayrou s'était engagé par écrit à ce que le Parlement ait le dernier mot. Si le Parlement n'est pas saisi, si nous n'avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d'un retour à l'équilibre en échange d'un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure", a déclaré Olivier Faure sur BFMTV/RMC.

Tentative de la dernière chance

Le conclave était le fruit d'un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s'était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. En répétant que "s'il n'y avait pas d'accord, on en resterait à la réforme Borne", François Bayrou "a tout simplement donné un droit de veto au Medef, qu'il a utilisé cette nuit", a accusé Olivier Faure.

La suite après cette publicité

La suite après cette publicité

Dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages, François Bayrou va recevoir les partenaires sociaux mardi matin. Mais, même si cette ultime démarche devait aboutir, "en tout état de cause, le Parlement doit avoir le dernier mot", a répété Olivier Faure.

"Nous avons tendu la main une première fois (à François Bayrou). Il n'y aura pas de deuxième fois", a-t-il assuré. La question d'une censure du gouvernement ne fait cependant pas l'unanimité au PS. "Très honnêtement, est-ce que ce pays, dans le contexte international qui est le nôtre, a besoin d'une nouvelle crise sociale, a besoin d'une nouvelle crise institutionnelle?", s'est ainsi interrogé le chef du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Recevoir la Newsletter des grands événements politiques

Plus d'articles à découvrir