Le conclave sur les retraites tourne à l'échec. Malgré plusieurs mois de discussions entre les syndicats, les représentants patronaux et le gouvernement, aucun accord n'a émergé. Conséquence directe : François Bayrou se retrouve sous la menace de la censure. À gauche, les socialistes ont annoncé en déposer une prochainement. 

Une parole qui n'a pas été respectée

"C'est pour être cohérents", concède le député de l'Essonne Jérôme Guedj, invité ce jeudi de La Grande interview Europe 1-CNews. "Moi, je n'ai pas eu la négociation honteuse en janvier et février. Et je n'ai donc pas la censure honteuse aujourd'hui", explique-t-il face à Sonia Mabrouk. 

"A l'époque, nous avions eu une parole qui nous avait été donnée par François Bayrou. Cette parole était de dire qu'en cas de non-accord, il proposerait un texte qui sera débattu sans tabou, avec les avancées du conclave. Mais, ces derniers jours, quand on lui pose la question", le Premier ministre botte en touche, s'agace-t-il. 

Une motion de censure qui n'a peu de chances d'aboutir

"Je suis fier d'avoir permis de remettre le sujet des retraites sur la table", se félicite néanmoins Jérôme Guedj, presque deux ans après le passage par 49-3 de la réforme des retraites de 2023, qui fait notamment évoluer progressivement l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. 

La censure risque néanmoins de tomber à l'eau, le Rassemblement national ayant annoncé que les députés du groupe à l'Assemblée nationale ne voteront pas cette motion. 

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...

Plus d'articles à découvrir