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Europe 1 avec AFP 11h32 . le 4 juin 2025 . 1 min

Edouard Philippe. © JOEL SAGET / AFP
Édouard Philippe a évoqué mercredi 15% de part de capitalisation à introduire dans le système des retraites, face au vieillissement de la population, couplé à la baisse de la natalité en France.
Édouard Philippe a évoqué mercredi 15% de part de capitalisation à introduire dans le système des retraites, jugeant par ailleurs, interrogé sur l'immigration, que la France devait "assumer" de "faire venir des compétences de l'étranger".
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"La France est en train d'entrer dans un piège démographique" : "notre société vieillit"; "deuxième élément du piège : la dénatalité", a exposé sur France Inter l'ancien Premier ministre et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, qui publie mercredi un livre ("Le prix de nos mensonges", JC Lattès).
Faire face à la baisse de natalité
Relever l'âge de départ à la retraite et amplifier la part de capitalisation dans le système ? "C'est très exactement ce que je dis. Et je dis même que toutes celles et ceux qui racontent que l'on peut baisser l'âge de départ à la retraite, que l'on peut ne pas tenir compte de ce qui est en train de se passer dans notre démographie, ils sont dans le déni du réel", a-t-il répondu.
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"L'exemple italien, l'exemple espagnol, l'exemple allemand, que ce soit pour des gens qui sont très à droite ou très à gauche, devraient leur ouvrir les yeux". "Pour sauver la partie de leur système de pension qui repose sur la répartition, ils ont accepté de travailler plus longtemps", a argumenté Edouard Philippe.
"La deuxième chose, c'est mettre en place un système de capitalisation qui n'a pas vocation à remplacer complètement la répartition, mais qui doit venir compléter le système de répartition" (...) "10, 15, 20%. En Allemagne, c'est environ 15%. Donc (en France) on peut aller plus loin. On peut arriver mon avis à 15%", a-t-il précisé.
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Faire venir des compétences de l'étranger
"Ça prendra du temps mais c'est indispensable, ça redonnera un peu de liberté individuelle à ceux qui veulent partir à la retraite, et ça c'est précieux, et ça permettra de garantir le financement des retraites", a ajouté Edouard Philippe.
"Si nous voulons faire face à cette future diminution de la population active, nous aurons besoin, et nous devons l'assumer, de faire venir des compétences de l'étranger", a par ailleurs jugé le président du parti Horizons, interrogé sur l'immigration.
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"Nous aurons besoin d'étudiants étrangers dans les universités françaises, nous aurons, comme c'est le cas aujourd'hui, besoin de médecins étrangers". "Je n'ai jamais vu personne, y compris dans les démagogues obsessionnels du +grand remplacement+, expliquer (...) qu'il faudrait qu'ils se barrent", a-t-il affirmé.
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