"Les députés ont obéi à leur ignorance", a réagi Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi, au lendemain du rejet en première lecture la proposition de loi Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France.

L'Assemblée nationale a largement rejeté mardi en première lecture la proposition de loi Gremillet sur la trajectoire énergétique de la France, profondément remaniée par le Rassemblement national et la droite lors de son examen dans l'hémicycle la semaine dernière. 142 députés ont voté pour contre 377. Le texte doit désormais repartir pour une deuxième lecture au Sénat.

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377 députés "soumis à le pensée de gauche"

Interrogé sur les motivations des 377 députés ayant voté contre la proposition, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi, a pointé "leur ignorance" et "leur soumission à la pensée de gauche". Il a accusé ces élus de manquer de cohérence et de responsabilité : "Ce sont les mêmes qui ont voté il y a dix ans la fermeture de 14 réacteurs nucléaires et qui prétendent aujourd’hui vouloir relancer le nucléaire."

Une facture d'électricité qui "va doubler"

Pour Jean-Philippe Tanguy, "la facture d’électricité va doubler". "Malheureusement, si l’on poursuit cette mauvaise trajectoire, les Français continueront de payer. La facture d'électricité a déjà doublé depuis dix ans. Elle va encore doubler et les familles ne s'en sortiront plus, avec des dépenses contraintes qui vont encore plus les serrer à la gorge. Et ça veut dire surtout que l'économie française va profondément souffrir. Aucune usine française ne peut tourner avec ce coût de l'électricité", a-t-il appuyé.

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Selon lui, les mesures portées par son parti, bien que souvent reprises sous forme de promesses électorales par d’autres formations politiques, n’ont jamais été sérieusement appliquées. "Nous, on promet, on fait voter", a-t-il affirmé. 

Le député s’est enfin exprimé sur le sort de la centrale de Fessenheim, dont il réclame la réouverture malgré l’état avancé des opérations de démantèlement : "C’est un mensonge d’État. Sa fermeture n’avait qu’un but : acheter les voix des écologistes. Aujourd’hui, ce sont des milliards d’euros qui sont perdus et les Français qui en subissent les conséquences."

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