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RÉCIT - Tout en se ménageant, les deux ex-premiers ministres tiennent à se différencier, sans primaire, pour que l’un d’eux s’impose comme candidat unique du « bloc central ».
Édouard Philippe et Gabriel Attal se sont donné rendez-vous chez un spécialiste des rouleaux de printemps et des raviolis de crevettes. Ce 19 février, les deux anciens premiers ministres se retrouvent autour de la table de Lily Wang, un chic restaurant asiatique du 7e arrondissement de Paris.
Le patron du parti présidentiel, Renaissance, invite son homologue d’Horizons à son rassemblement militant du 6 avril, prévu à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Là où il prévoit d’assumer un « premier pas » vers l’élection présidentielle de 2027, à son tour. Son interlocuteur, pour sa part déjà officiellement candidat, s’est lancé dans une série de meetings régionaux.
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Les temps sont à la préparation de l’après-Macron, sous la surveillance de figures du « bloc central » méfiantes devant ce duel d’ambitieux anciens premiers ministres. « Avant de se demander qui porte un projet, il faudrait qu’il y ait un projet, pointe la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, face à ce qu’elle appelle…