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Présidence du comité olympique français : Amélie Oudéa-Castera élue pour quatre ans

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Europe 1 avec AFP 17h46 . le 19 juin 2025 . 3 min

 Amélie Oudéa-Castera élue pour quatre ans

Présidence du comité olympique français : Amélie Oudéa-Castera élue pour quatre ans AFP / © MILLEREAU Philippe / KMSP / KMSP via AFP

L'ancienne ministre des sports Amélie Oudéa-Castera a été élue ce jeudi à la présidence du comité olympique français. Moins d'un an après les Jeux olympiques, celle qui était la seule candidate en lice entame donc un mandat de quatre ans.

L'ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, seule candidate en lice, a été élue jeudi à la présidence du comité olympique français (CNOSF) pour un mandat de quatre ans, moins d'un an après les JO de Paris.

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Le résultat de cette élection lors de l'assemblée générale de l'instance ne faisait aucun doute, l'ancienne ministre (2022-2024) se présentant seule pour le poste après le retrait de son concurrent Didier Séminet le 7 juin. A 47 ans, elle est la deuxième femme à occuper le poste après Brigitte Henriques (2021-2023), et la première ancienne ministre depuis la création du CNOSF en 1972. 

+AOC+, son surnom, nommée ministre des sports deux ans avant les JO de Paris, aura toutefois vécu une drôle de campagne, "hostile sur les derniers mètres", a-t-elle même dit jeudi. 

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"Pas mal attaquée" 

Silencieuse pendant près d'un mois après la décision de David Lappartient de ne pas se représenter après son échec à la présidence du CIO, elle s'est finalement lancée tardivement à la mi-avril en annonçant sa candidature trois jours avant la date limite.

"C'était très bien joué, elle a tué dans l'oeuf d'éventuels rivaux. Un coup de maître", avait estimé une source au sein du CNOSF. 

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L'un des candidats dont elle est proche, Cédric Gosse, président de la fédération de triathlon, a très vite décidé de s'effacer pour la rejoindre. Un duel assez asymétrique vu le CV de l'ex-ministre, camarade de promotion d'Emmanuel Macron à l'ENA, s'est alors dessiné avec le président de la fédération de baseball-softball, Dider Séminet. 

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Son nom n'est pas anodin au sein de l'institution. Il avait été le bras droit de Brigitte Henriques avant de s'affronter violemment avec elle et d'être débarqué un an et demi plus tard, un clash qui avait plongé le CNOSF dans la crise, jusqu'au départ au printemps 2023 de l'ex-dirigeante de la FFF.

Assez vite, certains de ses opposants, parmi lesquels l'ancien président du CNOSF Denis Masseglia, ont tenté de remettre en cause la candidature de l'ex-ministre, pointant un potentiel conflit d'intérêts en raison de ses anciennes fonctions.

"La campagne, si elle n'a pas été violente, n'a pas été très calme non plus. Elle a été pas mal attaquée", juge cette source au sein du CNOSF. Lors du grand oral le 2 juin à la Maison du sport français, Dider Séminet avait notamment tenté d'engager le fer en attaquant l'ex-ministre sur un "manque de transparence".

Il avait estimé que la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique (HATVP) ne s'était pas prononcée sur la possibilité pour l'ex-ministre de se lancer dans la course, contrairement à ce qu'elle avait affirmé. "Il est à côté de la plaque", lui avait répondu Amélie Oudéa-Castéra devant la presse, assurant que la HATVP lui avait donné un "feu vert explicite" et qu'elle serait soumise a posteriori à son contrôle si elle était élue.

Le retrait de Didier Séminet ne s'est pas non plus fait dans le silence. Le président de la fédération de baseball-softball, pour justifier sa décision, a en effet dénoncé sur les réseaux sociaux une "iniquité" de traitement, ainsi que des "pressions politiques et institutionnelles". 

Une attaque suivie d'un article du Canard Enchaîné publié mercredi faisant état du salaire que devrait toucher Amélie Oudéa-Castéra pendant son mandat, autour de 9.000 euros brut par mois. Il s'agit du salaire que touchait Brigitte Henriques avant son départ, son successeur David Lappartient ayant décidé d'exercer bénévolement sa fonction.

"La personnalité qu'il fallait" 

"Il me semble logique que le président du CNOSF soit rémunéré", a estimé David Lappartient jeudi, expliquant que son choix de ne pas être payé était personnel.

"Didier Séminet n'avait de toute façon aucune chance de gagner, la plupart des présidents des fédérations olympiques avaient fait leur choix", a estimé un des membres de l'instance. Amélie Oudéa-Castéra retrouve donc un poste à responsabilités dans le sport français neuf mois après avoir quitté le gouvernement. Elle siègera également au conseil d'administration du comité d'organisation des JO d'hiver 2030.

"C'est clairement la personnalité qui fallait pour que le CNOSF puisse compter dans les années à venir", a assuré l'un des membres de son entourage.

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