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Le Centre d'entraînement naval de Calgary a été rebaptisé en l'honneur de la commodore Laraine Orthlieb, une figure emblématique qui a brisé les barrières pour les femmes au sein de la Marine royale canadienne.
Initié par la Société du Musée naval de l'Alberta, la cérémonie, qui s'est tenue au NCSM Tecumseh, a rassemblé des membres de la communauté navale, des jeunes cadets aux réservistes, en passant par la mairesse de Calgary, Jyoti Gondek.
Une vie de combats et de premières
La commodore Laraine Orthlieb, est née en 1938 à Saint John, au Nouveau-Brunswick.
Au fil des décennies, elle a gravi les échelons en questionnant les politiques qui limitent les rôles des femmes.
Elle a notamment joué un rôle déterminant dans l'intégration des femmes à bord des navires, à une époque où leur présence en mer était encore considérée comme porteuse de malheur.

En 1959, Laraine Orthlieb s'est enrôlée dans la Réserve navale en tant qu'infirmière et a été nommée sous-lieutenante.
Photo : Radio-Canada / Société du Musée naval de l'Alberta
Son combat porte des fruits en 1989, car elle devient la première femme à être promue au rang d'officier général dans la Marine royale canadienne. Cette réussite ouvre la voie à d'innombrables femmes.
Scott Hausberg, président de la Société du Musée naval de l'Alberta, témoigne qu'elle a vraiment dû se battre pour que les femmes soient respectées, incluses et traitées avec sérieux.

La contre-amirale Bennett la décrit comme une « leader incroyable » et une « pionnière » qui était « bien en avance sur son temps en matière d'égalité des genres et de diversité ».
Photo : Radio-Canada / Arzouma Kompaore
La contre-amirale Jennifer Bennett, qui la considère comme sa mentore, ajoute qu'elle n'a pas seulement ouvert des portes, elle les a défoncées.
Elle a tenu bon sur ses principes dans un environnement et une profession très orientés vers les hommes.
Un phare pour les générations futures
Selon M. Hausberg, le bâtiment rebaptisé témoigne de l'impact durable de la commodore Orthlieb sur la communauté navale de Calgary.
Suite à l'incendie de 1981, c'est elle qui a fondé la Société historique Tecumseh en 1983 pour préserver les archives et les objets historiques de la Marine.
Aujourd'hui, ce centre sert principalement à la formation des cadets de la Ligue navale et des cadets de la Marine.

La commodore Orthlieb aime voir « tant de jeunes qui comprennent ce que c'est de servir leur pays ».
Photo : Radio-Canada / Arzouma Kompaore
Il abrite des salles de classe et un simulateur de navigation de classe mondiale utilisé non seulement par les cadets, mais aussi par la Réserve navale.

Le Centre d'entraînement naval Commodore Laraine Orthlieb comprend un simulateur de passerelle de calibre mondial, décrit comme étant de « haute technologie ».
Photo : Radio-Canada / Arzouma Kompaore
Lors de la cérémonie, la commodore Orthlieb, qui souffre aujourd'hui de dystonie affectant sa voix, a exprimé sa gratitude et fierté. C'est un grand honneur pour moi, a-t-elle déclaré.
Ce bâtiment a préservé les archives de la Marine et est très important pour la communauté.
Lorsqu'on lui a demandé ce qui la touchait le plus profondément en cette journée de commémoration, elle a répondu éduquer tant de jeunes qui comprennent ce que c'est que de servir leur pays.

Laraine Orthlieb a rejoint la Réserve navale en 1974.
Photo : Radio-Canada / Arzouma Kompaore
En 2023, Parcs Canada l'a honorée en la nommant héroïne locale lors d'une cérémonie à Calgary.
Elle n'ouvrait pas les portes, elle les enfonçait, elle tenait bon. Elle était une pionnière dans toutes les fonctions qu'elle a occupées.
Si des progrès considérables ont été réalisés depuis l'époque où la commodore Orthlieb a commencé sa carrière, la contre-amirale Bennett souligne que le travail n'est pas terminé.
Elle explique que même si toutes les carrières militaires sont désormais ouvertes aux femmes, et que les femmes s'engagent avec l'attente de pouvoir tout faire et réussir, le chemin reste à parcourir.
Je pense que tant que nous n'aurons pas un plus grand nombre de personnes et que les gens ne se sentiront pas à l'aise d'être eux-mêmes, de pouvoir profiter de toutes les occasions, le travail ne sera pas achevé, conclut-elle.


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