BERLIN – 21 novembre 2024 – Une découverte scientifique majeure révèle que de l’or provenant du noyau terrestre migre vers la surface. En Allemagne,des chercheurs ont analysé cette remontée du précieux métal,offrant un aperçu fascinant de la géologie planétaire.

Qui ? Une équipe de scientifiques allemands. Quoi ? La découverte de la remontée de l’or du noyau terrestre. Où ? principalement à Hawaï,où ont été analysées des roches volcaniques. Quand ? Les résultats ont été publiés récemment. Pourquoi ? Pour comprendre la composition et l’évolution de la terre. Cette percée nous informe sur les dynamiques internes de notre planète et ouvre de nouvelles pistes pour la recherche scientifique. Curieux d’en savoir plus sur cette découverte surprenante ?

une équipe de scientifiques de l’Université de Göttingen, en Allemagne, a fait une découverte surprenante : une partie de l’or contenu dans le noyau terrestre migre vers la surface. Cette révélation offre de nouvelles perspectives sur la composition et l’évolution de notre planète.

L’or caché du noyau : un trésor inaccessible ?

Il est de notoriété publique que le noyau de notre planète regorge de métaux précieux, dont l’or, qui s’y sont fondus lorsque la Terre était encore à ses balbutiements. Cependant, jusqu’à présent, il n’avait jamais été observé qu’une partie de cet or trouvait le moyen de remonter à la surface.

Le saviez-vous ? On estime que le noyau terrestre contient suffisamment d’or pour recouvrir toute la surface de la planète d’une couche de 50 centimètres d’épaisseur.

Cette découverte signifie-t-elle que nous allons devenir plus riches ? Probablement pas. La proportion d’or qui s’est échappée du noyau terrestre est minime. De plus,bien qu’il se dirige vers la croûte terrestre,il n’est pas facilement accessible. Dans la plupart des cas, il est même difficile d’y accéder.

Implications scientifiques : au-delà de la richesse

malgré tout, cette découverte est très utile, car elle nous fournit des données intéressantes sur les origines et le comportement ultérieur de notre planète, ainsi que sur d’autres planètes rocheuses.

Les chercheurs d’or du XXIe siècle

L’équipe de scientifiques allemands a trouvé de l’or à Hawaï, mais pas avec un tamis ou une batée, comme les chercheurs d’or de l’époque de la ruée vers l’or. Ils ont utilisé des techniques de détection d’isotopes très novatrices et spécifiques.

Tout a commencé lorsqu’ils ont analysé des roches volcaniques extraites à Hawaï. Ils ont découvert que celles-ci contenaient une proportion assez élevée de métaux précieux, dont l’or. Initialement, cela ne devait pas nécessairement être quelque chose d’étrange.L’or est arrivé sur Terre de deux manières différentes. D’une part, cet or et d’autres métaux présents dans l’espace se sont mélangés lors de la formation de notre planète et ont été logés dans le noyau. D’autre part, il y avait plus d’or qui nous est parvenu à bord de météorites. Ce dernier est resté coincé dans la croûte terrestre.

Cet or n’est pas aussi accessible que nous le souhaiterions.Crédit : Michael Steinberg (Pexels)

En tant que bon métal précieux, l’or superficiel est rare. On considère que dans le noyau, il y a suffisamment d’or pour recouvrir toute la surface de notre planète d’une couche de 50 centimètres d’épaisseur. Il représente 99 % de l’or total de la planète. et non, nous ne pouvons pas y accéder, nous ne sommes pas un personnage de Jules Verne.

Le rôle indispensable des isotopes

En trouvant des roches si riches en or, les auteurs de l’étude, publiée dans Nature, ont pensé qu’une partie de l’or du noyau était en train de remonter. Ils ont supposé que c’était possible,car il existe suffisamment de preuves que cela s’est déjà produit avec le fer et l’hélium primordial. Cependant, ils ne pouvaient pas savoir avec certitude si la même chose se produisait avec l’or.

Ils ont pensé qu’ils pourraient le déterminer en analysant la présence de certains isotopes dans la même roche, en particulier l’isotope du ruthénium. Les isotopes sont des atomes du même élément qui ont une quantité différente de neutrons, de sorte que leur masse atomique change légèrement.dans le cas du ruthénium, on sait que les isotopes du noyau sont légèrement différents de ceux de la croûte. Mais très légèrement. La différence est si faible que jusqu’à présent, il n’existait pas de techniques capables de les distinguer. ces scientifiques, en revanche, ont réussi à développer un test beaucoup plus précis qui a permis l’analyze.

Image illustrant la présence d’or dans le noyau. Crédit : Université de Göttingen/OpenAi

De cette manière,ils ont constaté que le ruthénium qui accompagnait l’or dans les roches volcaniques était significativement plus abondant en isotopes provenant du noyau. Par conséquent, l’or devrait provenir du même endroit.

Que signifie tout cela ?

Cette découverte suggère qu’une partie des métaux sidérophiles, ceux qui étaient enfermés dans le noyau terrestre lors de la formation de la terre, migrent vers le noyau et, de là, vers la croûte. La plupart de ces éléments sont inaccessibles. Il y en a très peu qui peuvent être extraits de roches volcaniques comme celles analysées dans cette étude. Par conséquent, nous, assoiffés d’or, ne remarquerons pas la différence. Mais nous avons de nouvelles informations sur notre planète. Nous savons que le noyau n’est pas aussi isolé que nous le pensions et que son contenu peut s’échapper. Il est vrai que les raisons ne sont pas les mêmes, mais c’est tout aussi intéressant que celles de ces chasseurs d’antan.

L’étude, publiée dans Nature, révèle que une partie de l’or du noyau était en train de remonter.

FAQ

Cette découverte va-t-elle augmenter la quantité d’or disponible ? Non,la quantité d’or qui remonte du noyau est minime et difficilement accessible. Pourquoi cette découverte est-elle importante ? Elle nous donne de nouvelles informations sur la composition et l’évolution de la Terre et d’autres planètes rocheuses. Comment les scientifiques ont-ils fait cette découverte ? Ils ont analysé les isotopes de ruthénium dans des roches volcaniques et ont constaté qu’ils provenaient du noyau terrestre.