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On sait enfin ce que ressent un poisson avant de finir dans notre assiette

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Chaque année, des milliards de poissons sont tués pour nourrir l’humanité. Mais que ressentent-ils au moment de leur mort ? Une nouvelle étude révèle que les poissons souffrent bien plus que ce que l’on imagine… et qu’on pourrait faire bien mieux pour diminuer leur souffrance, et à moindre coût.

Parmi les méthodes de mise à mort des poissons les plus répandues figure l'asphyxieasphyxie à l'airair libre. Cette méthode consiste simplement à sortir les poissons de l'eau pour les laisser mourir lentement.

Mais cette méthode provoque-t-elle beaucoup de souffrance ? Et si oui, comment la mesurer ? C'est la question que se sont posée des chercheurs, qui ont mené leur étude sur des truites arc-en-ciel, une espèce couramment consommée.

Un outil inédit pour mesurer la souffrance

Ils se sont alors tournés vers un nouvel outil de mesure : le Welfare Footprint Framework, « une approche rigoureuse et transparente fondée sur des données concrètes », explique Wladimir Alonso, concepteur de la méthode.

La méthode repose d'abord sur l'identification d'indicateurs de bien-être, c'est-à-dire des signes observables qui renseignent sur l'état émotionnel d'un animal. Ces indicateurs peuvent être neurologiques (niveau de certaines hormoneshormones), comportementaux (mouvementsmouvements, vocalisations, interactions sociales), anatomiques (posture, blessures) ou encore environnementaux (accès à l'eau, espace disponible, température).

There is as much evidence to support the fact that fish feel pain as there is for birds and mammals, yet they’re still killed by the TRILLIONS.

If you still eat fish, you’re contributing to their suffering. pic.twitter.com/5uAPK0yIK0

— PETA (@peta) March 7, 2021

À partir de ces indicateurs, adaptés à chaque espèce en fonction des connaissances scientifiques disponibles, les chercheurs construisent des mesures de bien-être, comme des scores. Ces mesures permettent d'évaluer le bien-être dans le temps.

Et résultat : selon l'étude, parue en juin dans Scientific Reports, l'asphyxie à l'air libre peut provoquer jusqu'à 22 minutes de douleurdouleur intense chez une truite, la moyenne étant de 10 minutes par individu. Les chercheurs notent également que le transport ou l'entassement avant la mise à mort peuvent provoquer encore plus de souffrance que la mise à mort elle-même.

Des solutions à portée de main

Mais bonne nouvelle : il existerait des alternatives plus respectueuses. L'électronarcose (électrocutionélectrocution contrôlée avant la mort) pourrait éviter entre 60 et 1 200 minutes de souffrance par dollar investi, expliquent les chercheurs. Le choc percussif (un coup précis sur la tête) est aussi efficace, mais plus difficile à généraliser à grande échelle.

Avec jusqu'à 2 200 milliards de poissons sauvages et 171 milliards de poissons d’élevage tués chaque année dans le monde, les enjeux sont colossaux. Ce type d'étude pourrait bien changer les règles du jeu concernant la souffrance animale à grande échelle : inspirer de nouvelles normes, repenser les labels de qualité, et orienter les investissements vers des pratiques plus éthiques.

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