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Le texte, et sa mesure visant à réintroduire à titre dérogatoire certains pesticides néonicotinoïdes, sera désormais débattue devant une commission mixte paritaire, réunissant à huis clos sept députés et sept sénateurs, chargés de s’accorder sur une version commune.
Dans une ambiance crispée, l'Assemblée nationale a rejeté lundi la proposition de loi agricole dite Duplomb, par une manœuvre tactique du bloc central afin de passer outre le "mur" d'amendements écologistes et insoumis, LFI dénonçant un contournement du Parlement et promettant une "motion de censure".
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La loi a été rejetée par 274 voix, et seulement 121 pour, lors d'un vote sans ambiguïté. Mais dans un scénario baroque, ce sont les partisans du texte qui ont approuvé cette "motion de rejet". "C'est une motion qui rejette l'obstruction" des opposants au texte, a souligné la ministre de l'Agriculture lundi soir sur France 2. La gauche dénonce en retour un "49.3 déguisé".
"On est prêt à revenir"
Ce sauvetage in extremis permettra un débat de la proposition de loi en commission mixte paritaire dans sa version initiale, ce qui soulage les syndicats agricoles mobilisés ce lundi devant l'Assemblée nationale. Si la FNSEA, par la voix de son président Arnaud Rousseau, a annoncé la suspension de la mobilisation, les syndicats attendent désormais que les 14 députés et sénateurs de la commission mixte paritaire s'accordent sur une version commune du texte.
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"On reste très vigilants, tant que la loi n'est pas écrite dans le marbre, on restera sur le pied de guerre. On verra maintenant la commission mixte mais on est prêt à revenir", explique Loïc, détenteur d'une exploitation dans les Yvelines, au micro d'Europe 1.
"C'est notre avenir qui est en jeu"
Une vigilance indispensable tant cette loi est primordiale pour l'avenir de la profession, expliquent les agriculteurs présents sur place. La diminution du nombre de contraintes qui pèsent sur le métier est la priorité absolue de Robin, jeune cultivateur dans la Marne.
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"C'est notre avenir qui est en jeu actuellement. C'est la dernière ligne droite pour cette loi et donc on est motivé à ne pas lâcher. Nos aînés le savent que la politique prend du temps et donc il va falloir prendre son mal en patience", détaille-t-il. Les agriculteurs attendent désormais une victoire définitive et l'adoption de la loi dans les prochaines semaines. En attendant, la FNSEA a annoncé "suspendre" sa mobilisation.
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