Depuis mercredi, Emmanuel Macron et son gouvernement ont réuni les loyalistes et indépendantistes de Nouvelle-Calédonie à l'Élysée. Un sommet qui cherche à trouver des solutions afin de mettre fin à la crise qui règne sur l'archipel, plus d'un an après des émeutes qui avaient provoqué la mort de 14 personnes.

C'est peut-être le sommet de la dernière chance. Depuis mercredi, Emmanuel Macron, accompagné du Premier ministre François Bayrou et du ministre des Outre-mer Manuel Valls reçoivent les loyalistes et indépendantistes de Nouvelle-Calédonie pour une réunion censée trouver des solutions à la crise politique profonde sur l'île.

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Et pour l'heure, force est de constater que les négociations patinent. Aucun signe d'accord ne ressort pour l'instant des échanges entre les deux camps. Il faut dire que, dès le début, les espoirs étaient assez minces.

L'idée d'un État associé fait son chemin

En effet, les indépendantistes avaient prévenu dès jeudi qu'aucune signature n'interviendrait pendant ce sommet. Il s'était toutefois montré intéressé par l'idée d'un État associé. Concrètement, cela voudrait dire que la Nouvelle-Calédonie accéderait à sa souveraineté tout en confiant certaines compétences, comme la défense ou la diplomatie, à la France. Emmanuel Macron serait prêt à examiner cette solution qui demanderait du temps pour être mise en place.

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Côté loyaliste, en revanche, on refuse catégoriquement l'idée de l'État associé, préférant une période de stabilité longue, selon les mots de leur cheffe de file, Sonia Backès.

Si un accord est donc loin d'être conclu, Emmanuel Macron souhaite une période de transition de 15 à 20 ans avant de décider de tout changement institutionnel.

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Le président de la République veut ainsi laisser le temps aux deux parties de bâtir un projet commun avec leurs militants et de le valider ensuite par référendum. Un délai qui pourrait aussi, selon le chef de l'État, aider la Nouvelle-Calédonie à redresser son économie exsangue depuis les émeutes de l'année passée.

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