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De gauche à droite: Anne Hidalgo, Grégory Doucet et Benoît Payan. Ait Adjedjou Karim/ABACA / Ait Adjedjou Karim / ANDBZ/ABACA / ANDBZ / Coust Laurent/ABACA / Coust Laurent

ANALYSE - Une fusion parfaite de la droite et des macronistes aurait rendu le résultat très incertain à Paris et à Lyon.

Les Parisiens, les Marseillais et les Lyonnais doivent-ils élire leurs maires comme les habitants de toutes les autres villes de France? C’est le sens de la proposition de loi des macronistes que François Bayrou veut aujourd’hui faire aboutir. Trois remarques préalables s’imposent.

La première, c’est qu’il ne s’agirait pas pour les habitants d’élire «directement» leur maire, comme on l’entend parfois dire. Que ce soit à l’échelle de l’ensemble de la commune ou à celle des arrondissements, les électeurs désigneraient des conseillers municipaux. Et c’est ensuite le conseil municipal qui élirait le maire en son sein. Ce point ne changerait pas. Et, même avec des listes d’arrondissement, l’électeur saurait qui deviendrait maire en cas de victoire de la liste de son choix.

Des voix qui pèsent inégalement

La deuxième remarque est que le vote par arrondissement n’est pas le résultat de la loi PLM de 1982. Si celle-ci avait été effectivement pensée par la gauche pour casser la puissance de Jacques Chirac à Paris, et si Gaston…

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Le Figaro

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Municipales: Anne Hidalgo, Grégory Doucet et Benoît Payan auraient-ils été battus avec un vote à l’échelle de la ville?

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