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DÉCRYPTAGE - Face à un «islamisme» qui, selon lui, «s’infiltre partout», le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, chargé de l’organisation des élections, incite «les préfets à être très vigilants» sur la nature des listes qui seront déposées en 2026.
Faute de rendez-vous électoral majeur prévu - à ce stade - en 2025, la classe politique se projette déjà sur les municipales de l’an prochain. Alors que les états-majors tentent d’avancer sur les investitures en vue du scrutin local du printemps 2026, un sujet commence à préoccuper le ministre de l’Intérieur, chargé de l’organisation des élections : l’hypothèse d’une percée, dans les urnes, de listes dites « communautaristes », à la faveur d’un repli identitaire au sein de l’électorat musulman. Des listes qui, selon la définition qu’en donnait en 2019 Antoine Jardin, chercheur du CNRS, dans une note pour l’Institut Montaigne, « ne souhaitent s’adresser par principe qu’à une partie de la population » et « se présentent sur la base d’une affiliation spécifique, notamment religieuse ».
Six ans plus tard, ce docteur en science politique explique ce sentiment d’inquiétude par « l’affaiblissement continu des partis politiques traditionnels qui ouvre la voie à de nouvelles formes…