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DÉCRYPTAGE - Le texte, qui avait été adopté à l’Assemblée, pourrait désormais trouver un atterrissage plus favorable dès la semaine prochaine en commission mixte paritaire. À moins que l’exécutif ne décide finalement de l’enterrer.
Le Sénat dit non. Ce mardi après-midi, les parlementaires de la Chambre haute ont retoqué la proposition de loi macroniste de Sylvain Maillard (Renaissance), visant à réformer le mode de scrutin de l’élection des maires de Paris, Lyon et Marseille. Tous les articles ayant été supprimés au cours de l’examen, le vote sur l’ensemble du texte n’a donc pas eu lieu. Tout au long des discussions, l’opposition du Palais du Luxembourg s’est exprimée sur une large partie des bancs, de la droite LR à la gauche socialiste. Seules les troupes de l’Union centriste, et quelques autres élus, ont voté pour. Un scénario inverse à celui de l’Assemblée nationale, où cette loi voulue par le président de la République avait été très largement adoptée début avril grâce aux macronistes, à la droite LR, au RN et à LFI (183 voix contre 53).
Au cours de la discussion sénatoriale, le fond de cette proposition de loi, qui vise à « faire en sorte que le principe démocratique qui s’applique dans les 35.000 communes de…