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Mahdieh Esfandiari, l’Iranienne dont le sort joue sur l’avenir de Cécile Kohler et Jacques Paris

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International 05/11/2025 12:28 Actualisé le 05/11/2025 12:31

Après la libération des deux Français détenus en Iran, les dirigeants à Téhéran affirment que l’une de ses ressortissantes bientôt jugée en France pour apologie du terrorisme leur a été remise.

Par Claire Tervé avec AFP

Cécile Kohler et Jacques Paris libérés en Iran, qui est Mahdieh Esfandiari dont l’avenir est lié aux leurs (Manifestation le 21 octobre 2025 devant l’ambassade de France en Iran pour la libération de Mahdieh Esfandiari)

ATTA KENARE / AFP

Cécile Kohler et Jacques Paris libérés en Iran, qui est Mahdieh Esfandiari dont l’avenir est lié aux leurs (Manifestation le 21 octobre 2025 devant l’ambassade de France en Iran pour la libération de Mahdieh Esfandiari)

EN BREF L’Iranienne Mahdieh Esfandiari, accusée d’apologie du terrorisme sera jugée en janvier 2026 en France.
En détention provisoire depuis plusieurs mois, elle a été libérée et placée sous contrôle judiciaire il y a quelques jours.
Au lendemain de la libération à Téhéran de Cécile Kohler et Jacques Paris, elle a été remise aux autorités iraniennes en France.

DIPLOMATIE - Deux Français et une Iranienne dans la balance. Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison sous caution et sont actuellement en « liberté conditionnelle » à l’ambassade de France en Iran, « dans l’attente de leur libération définitive », a annoncé Jean-Noël Barrot. On ne sait pas encore quand est-ce qu’ils vont pouvoir rentrer en France, mais ce mercredi 5 novembre, leur sort paraît étroitement lié à celui de l’Iranienne Mahdieh Esfandiari.

Cette dernière, poursuivie en France pour avoir fait l’apologie du terrorisme, a obtenu le 22 octobre sa libération sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès à Paris en janvier. Ce mercredi matin, elle a été transférée à l’ambassade d’Iran à Paris. « Notre citoyenne en France, Mme Esfandiari, est à présent libre, elle se trouve dans notre ambassade et nous espérons qu’elle rentrera quand son procès sera achevé », a déclaré dans la foulée le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi.

Téhéran, qui estime qu’elle a été injustement détenue, avait rendu publique en septembre la possibilité d’un accord de libération de Cécile Kohler et Jacques Paris en échange de celle de l’Iranienne.

Esfandiari sera jugée en janvier

Pour l’instant, Mahdieh Esfandiari n’a pas le droit de quitter le territoire français, jusqu’à son procès prévu en janvier 2026 devant le tribunal correctionnel de Paris. Son contrôle judiciaire prévoit notamment, selon le parquet, une « obligation de pointer au commissariat » et une « interdiction des réseaux sociaux » sur lesquels elle est suspectée d’avoir fait l’apologie du terrorisme.

En janvier, elle devra répondre d’apologie et de provocation au terrorisme en ligne ainsi que d’injure raciste et d’association de malfaiteurs, dans le cadre d’une enquête ouverte il y a deux ans autour de comptes Telegram intitulés « Axe de la résistance ». Elle a donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire, un an plus tard.

Ces contenus, déclinés aussi en émission sur internet, avaient été signalés comme « faisant l’apologie des attentats commis en Israël le 7 octobre 2023, provoquant à des actes de terrorisme et injuriant la communauté juive », a rapporté le parquet.

Apologie du terrorisme

Mahdieh Esfandiari a été interpellée le 28 février 2025 à Villeurbanne (Rhône). La justice la suspecte d’avoir alimenté l’un de ses co-prévenus « en contenus à diffuser, et en conseils de prudence sur l’anonymat et les transferts d’argent en cryptomonnaies ».

En perquisition, « ont été retrouvés des livres sur le régime iranien, ainsi que notamment plus de 2000 euros en liquide » chez cette femme de 39 ans, née en Iran, et arrivée en France après ses 20 ans. « Après avoir effectué des gardes d’enfants et fondé une entreprise de traduction, interprétariat et enseignement, elle semblait envisager de retourner dans son pays natal », retrace le parquet. Quatre autres personnes doivent être jugées aux côtés de Mahdieh Esfandiari en janvier, soupçonnées d’être impliquées à différents degrés dans l’administration ou la publication de ces contenus faisant l’apologie du terrorisme.

Du côté des deux Français, après trois ans et demi d’éprouvante détention, il n’y a pas encore « de certitude sur le moment où » la libération définitive de Cécile Kohler et Jacques Paris interviendrait, a dit le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. « Mais nous n’allons ménager aucun effort pour obtenir leur retour en France dans les meilleurs délais », a-t-il promis. Leur sortie de prison « n’est qu’une étape, et nous allons continuer à nous mobiliser sans relâche pour obtenir leur libération définitive ». Peut-être devront-ils attendre que Mahdieh Esfandiari recouvre sa liberté en janvier, avant de recouvrer la leur.

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