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Le prix Médicis est attribué à Emmanuel Carrère

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L’écrivain Emmanuel Carrère a obtenu mercredi le prix Médicis pour Kolkhoze (éditions P.O.L), une fresque familiale applaudie par la critique et les lecteurs, qui était également en lice pour le Goncourt, attribué mardi à Laurent Mauvignier.

« Cela fait plaisir de recevoir le Médicis parce que c’est vraiment un prix littéraire », a déclaré Emmanuel Carrère dans le restaurant La Méditerranée à Paris où a été annoncé le prix décerné par un jury composé de neuf écrivains et écrivaines.

Il a indiqué ne pas être déçu de ne pas avoir obtenu le Goncourt, considéré comme le plus prestigieux des prix littéraires.

« Comme je trouve que les livres de Laurent Mauvignier sont très beaux, je n’ai aucun sentiment d’injustice », a-t-il déclaré. « Le truc marrant, c’est que j’ai eu zéro voix » lors du vote du Goncourt, a-t-il poursuivi.

Emmanuel Carrère, 67 ans, a déjà obtenu de nombreux prix, dont le Femina en 1995 pour La classe de neige et le Renaudot en 2011 pour Limonov.

Outre Emmanuel Carrère, le jury du Médicis a décerné le prix du roman étranger à la Britannique Nina Allan pour le roman noir Les bons voisins (Tristram).

Dans la catégorie essais, le prix est revenu à Fabrice Gabriel pour Au cinéma Central, un livre d’amour pour le 7e art (Mercure de France).

Le jury a exceptionnellement attribué un prix spécial à l’écrivain hongrois Péter Nádas, pour Ce qui luit dans les ténèbres (Noir sur Blanc).

Depuis ses débuts en 1983, Emmanuel Carrère a publié 17 livres, mais aussi de très nombreux articles comme journaliste ainsi qu’une vingtaine de scénarios et de films. Il s’est notamment fait remarquer avec La moustache, L’adversaire, Un roman russe et D’autres vies que la mienne.

« S’il n’y avait pas la perspective d’écrire, c’est comme si je ne savais pas très bien comment m’y prendre avec le réel, avec la vie », a-t-il confessé dans un entretien publié par Le Figaro littéraire en août.

Kolkhoze raconte quatre générations d’une même famille, celle de sa mère Hélène Carrère d’Encausse, née en 1929 de parents et grands-parents exilés à Paris après avoir quitté la Géorgie et la Russie après la révolution de 1917. Cette femme énergique et ambitieuse a connu les honneurs comme historienne spécialiste de l’Union soviétique et comme membre active de l’Académie française jusqu’à son décès en 2023.

Riche en anecdotes et digressions, le récit évoque aussi la guerre en Ukraine, lancée en 2022 par le président russe Vladimir Poutine. « Depuis, je ressens une sorte de désaffection pour la Russie », qui est pourtant « un pays que j’ai passionnément aimé », reconnaît Emmanuel Carrère.

Kolkhoze est « un livre qui se vend très bien » et dont les droits de traduction ont déjà été achetés « dans une trentaine de pays », a indiqué mercredi Frédéric Boyer, qui dirige les éditions P.O.L.

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