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New York – 15 Mai 2024 –
La forêt fossile de Gilboa, située dans les montagnes de catskill, aux États-unis, est une fenêtre sur le passé lointain. Découverte au XIXe siècle, elle a révélé des fossiles d’arbres datant d’il y a 385 millions d’années, au milieu du Dévonien. L’expertise de paléontologues comme Winifred Goldring a permis d’identifier les espèces et de comprendre leur rôle. Plongez au cœur de cette découverte majeure et explorez les défis de la préservation.
Forêt fossile de Gilboa : Découverte des plus anciens arbres du monde
La forêt fossile de Gilboa, située dans les montagnes de Catskill, à environ 150 kilomètres au nord de New York, révèle des secrets sur les premiers arbres de la planète. Une découverte qui remonte au XIXe siècle, lorsqu’un naturaliste amateur a mis au jour un coffre fossilisé dans le ruisseau Schoharie [[1]].
L’histoire de la découverte
Au XIXe siècle,un naturaliste amateur a découvert un coffre fossilisé dans le ruisseau Schoharie,près de Gilboa. Ce fossile, un moule à grès d’une bosse d’arbre, a été envoyé à l’Université McGill au Canada, où le paléontologue John W. Dawson l’a décrit. Dans les années 1920,la ville de New York,en quête d’eau,a planifié la construction d’un barrage à Gilboa,ce qui a nécessité le déplacement de la population. Une recherche exhaustive menée par le musée de l’État de New York a révélé une cinquantaine de souches fossiles, certaines atteignant jusqu’à deux mètres de diamètre.
Un voyage dans le temps : La forêt dévonienne
Il y a environ 385 millions d’années, au milieu du Dévonien, la région de Gilboa était une plaine côtière d’une mer intérieure, située dans la zone tropicale de l’hémisphère sud. C’est là que se trouvait la forêt de Gilboa, la plus ancienne connue à ce jour. Bien avant l’apparition des premiers amphibiens, des arachnides, des myriapodes et d’autres invertébrés visitaient déjà ces arbres. Le climat était saisonnier, alternant périodes de sécheresse et pluies de mousson intenses. Les inondations ont parfois enseveli des arbres, entraînant leur mort et leur fossilisation. Le sable qui remplissait les cavités laissées par les arbres s’est transformé en roche, créant ainsi ces fossiles exceptionnels.
Eospermatopteris et Wattieza : Les ancêtres des arbres modernes
En 1926, la paléontologue américaine Winifred Goldring a identifié les souches fossiles de Gilboa comme des fougères à graines, les baptisant Eospermatopteris, signifiant “Fougère avec des graines de l’aube”. Goldring a également créé des dioramas célèbres au New York state Museum, dont une reconstitution de la forêt fossile de Gilboa.En 2005, une équipe internationale de paléontologues a découvert un spécimen intact et complet d’arbre pétrifié près du site d’origine. Cette découverte a permis de déterminer qu’Eospermatopteris était en fait la même espèce que Wattieza, un autre arbre fossile décrit en 1968 à partir de restes trouvés en Belgique.
Wattieza n’est pas une fougère à graines, mais appartient à la classe des Cladoxylopsidas, considérés comme les ancêtres des fougères et des prêles. Ces arbres, qui pouvaient atteindre plus de huit mètres de haut, avaient un tronc ramifié dans sa partie supérieure en un panache de frondes sans feuilles, ressemblant à des brosses cylindriques.
La structure interne des Cladoxylopsidas
Jusqu’à récemment, la structure interne de ces arbres primitifs restait un mystère. cependant, en 2012, des troncs fossiles silicifiés d’un autre Cladoxylopsida, Xinicaulis lignenescens, ont été découverts dans le nord-ouest de la Chine. La silicification a permis de conserver la structure d’origine,parfois au niveau cellulaire,révélant ainsi la complexité de la croissance de ces arbres.
Contrairement aux arbres modernes, dont la croissance en épaisseur se produit à partir du cambium, les Cladoxylopsidas avaient un tronc cylindrique creux, dont la paroi était composée de centaines de xylèmes cylindriques, chacun avec son propre cambium, reliés par des branches horizontales. Chaque xylème se développait indépendamment,ce qui entraînait la rupture des branches horizontales et leur reconstruction ultérieure. Cette structure creuse rendait également l’arbre plus vulnérable au poids,déformant sa base en forme d’ampoule.
L’impact des forêts dévoniennes sur le climat
À la fin du Dévonien, les forêts, qui s’étaient propagées dans le monde entier, ont contribué à faire baisser la température mondiale grâce à l’absorption massive de dioxyde de carbone. Elles ont également créé un nouvel écosystème, favorisant l’apparition de nouvelles espèces animales.
| Caractéristique | Arbres Modernes | Cladoxylopsidas |
| ———————- | ———————————————— | ——————————————— |
| Croissance en épaisseur | Cambium unique | Centaines de xylèmes cylindriques indépendants |
| structure du tronc | Plein | Cylindre creux |
| Branches | Connexions solides | Connexions fragiles,nécessitant reconstruction |
| Base de l’arbre | Stable | Déformée en forme d’ampoule |
Le Saviez-vous ? La forêt fossile de Gilboa est considérée comme la plus ancienne forêt connue au monde,offrant un aperçu unique de l’évolution des arbres et des écosystèmes terrestres.Astuce : Visitez le New York State Museum pour admirer les dioramas de Winifred Goldring et découvrir la reconstitution de la forêt fossile de Gilboa.Questions pour engager le lecteur :
Comment la découverte de la forêt fossile de Gilboa a-t-elle changé notre compréhension de l’évolution des arbres ?
Quels sont les défis liés à la préservation des sites fossilifères comme la forêt de Gilboa ?
Meta-description : Découvrez la forêt fossile de Gilboa, le plus ancien écosystème forestier connu au monde. Explorez l’histoire des premiers arbres et leur impact sur le climat.
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Louis Girard
Journaliste scientifique, spécialisé en innovation, intelligence artificielle et environnement.