"Les islamistes colonisent le système associatif", a souligné Hugues Moutouh, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mardi.

"Aujourd'hui, l'islamisme, ce sont des lieux d'endoctrinement, les accueils collectifs de mineurs, les librairies islamistes". Interrogé sur les actions menées contre des structures soupçonnées de diffuser une idéologie radicale, Hugues Moutouh a précisé qu'une bataille était menée pour faire fermer ces lieux où l’endoctrinement remplace l’éducation.

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Il a notamment évoqué la fermeture d’un établissement qu’il a ordonnée, mais qui a été annulée par le tribunal administratif. La raison ? "Les ouvrages que je ciblais [...] prônaient l’homicide des homosexuels et la correction des femmes insoumises, mais le tribunal a estimé qu’on pouvait aussi les acheter en ligne", a-t-il regretté, tout en se disant respectueux de la décision de justice.

"Des dizaines de milliers de gamins apprennent le Coran dans des madrassas"

Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur a ensuite élargi ensuite son propos, exprimant son inquiétude face au développement de madrassas où "des dizaines de milliers de gamins [...] apprennent le Coran". "Je me demande toujours quels citoyens seront-ils demain ?", a-t-il lancé. "Aujourd'hui, les islamistes colonisent le système associatif, endoctrinent des jeunes", c’est pourquoi, insiste-t-il, "on ferme beaucoup de ces accueils collectifs où on inculque des valeurs contraires à celles de la République".

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Refuser l’amalgame entre musulmans et islamistes

Pour autant, le haut fonctionnaire s'est montré ferme sur un point fondamental : ne pas confondre islam et islamisme.
"Le vrai amalgame qui est dangereux pour la République, c’est d’assimiler un musulman à un islamiste", a-t-il insisté, précisant que "la plupart de nos compatriotes musulmans pratiquent leur foi dans le respect des valeurs républicaines".

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