« Le macronisme, probablement, trouvera une fin dans les mois qui viennent avec la fin du deuxième quinquennat du président Macron. » Avec cette sortie, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas s’est attiré les foudres du camp présidentiel, indigné par cette offense au chef de l’État. Pourtant, au sein de la population, l’affirmation de la ministre LR est loin de faire débat et semble relever de l’évidence. Selon une étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, huit Français sur dix (82 %) estiment que le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron, quand seulement 40 % d’entre eux considèrent qu’il représente un véritable courant de pensée politique.

« Le macronisme ne s’est pas imposé comme un projet durable, ni comme un courant politique structurant. Il a incarné une phase de transition », en déduit Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa. Une impression qui n’épargne pas les sympathisants de Renaissance, dont la majorité (59 %) pense que le macronisme disparaîtra…