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C’est aujourd’hui la Journée mondiale des abeilles. Une belle occasion pour publier un rapport qui fait le point sur la situation de ces petites choses jaunes et noires. Une situation loin d’être enviable. Mais qui n’est pas désespérée.
La perte de leurs habitats, les pesticides, le réchauffement climatique, les espèces invasives. Tous ces facteurs combinés avaient déjà placé nos abeilles - et avec elles, d'autres pollinisateurs essentiels comme les papillons et les chauves-souris - dans une situation fort peu confortable. Selon les régions et les espèces, leur taux d'extinction peut désormais être de 100 à 1 000 fois supérieur à la normale. Et en cette nouvelle Journée mondiale des abeilles - qui se fête chaque année le 20 mai -, la publication de la dernière version du rapport Bee:wild n'apporte pas réellement de bonnes nouvelles en la matièrematière.
Les abeilles de plus en plus menacées
Alors que près des trois quarts de nos cultures dépendent de la pollinisation par les abeilles, les chercheurs ont identifié de nouvelles menaces que nos activités font peser sur l'insecte jaune et noir. Parmi elles, certaines dont on aurait pu se douter. La pollution plastique, par exemple, et la pollution aux antibiotiquesantibiotiques. La première semble présente dans la plupart des ruches. Et la seconde réduit le butinage et la fréquentation des fleurs par les abeilles touchées. D'autres menaces sont plus insidieuses. C'est le cas des conflits. La guerre en Ukraine, ainsi, a contraint le pays à réduire ses cultures. Résultat, une alimentation moins diversifiée à la disposition des pollinisateurs.
Le saviez-vous ?
Certaines des actions entreprises pour sauver notre climat pourraient être mieux réfléchies en intégrant la question de la protection des abeilles. Au moment de planter des arbres pour capter le CO2 en excès dans notre atmosphère, il faudrait ainsi ne pas seulement penser à la vitesse à laquelle une essence va pousser et ainsi stocker du carbone. Il faudrait également penser à planter quelques arbres à fleurs qui aideraient les pollinisateurs à trouver de quoi bien se nourrir.
« Nous tirions déjà la sonnettesonnette d'alarme concernant le déclin de nos pollinisateurs, mais ce nouveau rapport souligne que les menaces s'étendent », remarque Eva Kruse, la directrice exécutive de Bee:wild, dans un communiqué de l’université de Reading (Royaume-Uni). Pourtant, loin de se laisser envahir par le désespoir, les chercheurs rappellent aussi que « nous pouvons agir ». Au quotidien et dans nos jardins. En plantant des fleurs ou en adoptant une alimentation sans pesticides. Mais il faudra aussi des décisions politiques de plus grande ampleur.
Mais des solutions existent pour inverser la tendance
Parmi les mesures suggérées dans le rapport Bee:wild, l'adoption généralisée des véhicules électriques qui réduisent la pollution atmosphérique - à condition que les habitats soient restaurés après l'extraction minière des matériaux nécessaires à la fabrication des batteries -, la création d'habitats riches en fleurs dans les fermes solaires ou encore le renforcement des lois limitant la pollution aux antibiotiques.
« Une action ciblée et déterminée pourrait ralentir considérablement, voire inverser, le déclin des pollinisateurs, tout en créant des environnements bénéfiques à la fois pour la nature et pour l'Homme », assure Deepa Senapathi, directrice du département de gestion durable des terresterres à l'université de Reading. « Les choix que nous faisons aujourd'hui vont décider du futur. Pas seulement de celui des pollinisateurs. Mais de toute la vie sur Terre », conclut Razan Khalifa Al Mubarak, présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICNUICN).