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DÉCRYPTAGE - Certains prétendants à l’Élysée annoncent désormais à l’avance l’identité de leur premier ministre en cas de victoire, déconstruisant le mythe gaullien de l’homme providentiel.
La logique de la Ve République a-t-elle du plomb dans l’aile ? Soixante-trois ans après l’instauration de l’élection présidentielle au suffrage universel direct - réforme entérinée par référendum à l’automne 1962 -, le mythe gaullien de la « rencontre » entre un homme et le peuple, pilier du régime façonné par l’homme du 18 Juin, s’effrite dans l’opinion publique. Depuis quelques années, il est même battu en brèche par certains candidats à la fonction suprême, qui ne cherchent plus à s’imposer par leur seul nom, mais privilégient une campagne à deux têtes, en dévoilant à l’avance la personne qu’ils nommeraient à Matignon en cas de victoire. Un couple exécutif en devenir, présenté comme un tandem cohérent et complémentaire, avant même d’avoir accédé aux plus hautes fonctions de l’État.
S’il n’est pas inédit qu’un duo se forme avant le scrutin présidentiel, et qu’il soit confirmé une fois la victoire acquise - Nicolas Sarkozy et François Fillon en 2007, ou Jacques Chirac et Alain…