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« Un géant », « un gars très intense », « le plus québécois des Québécois » : en ce jour de Saint-Jean-Baptiste, l’industrie culturelle québécoise a parlé d’amour pour rendre hommage à Serge Fiori, décédé mardi à l'âge de 73 ans.
C’était un gars formidable, vous n’avez pas idée comment il va me manquer, a lâché son grand ami, l’humoriste Michel Barrette, en entrevue à RDI. Fiori était un homme tendre, fragile, humble, a-t-il souligné.
C’est quand même spécial que le plus québécois des Québécois décède le 24 juin, a-t-il fait remarquer.
Le guitariste, chanteur et leader du groupe Harmonium s’est éteint mardi matin de causes naturelles au Lac-Saint-Jean.

Serge Fiori
Photo : Avanti Groupe/Karine Dufour
L’auteur Claude Meunier l’a connu à ses débuts, alors qu’il travaillait sur une pièce de théâtre – l’embryon des Voisins – à l’université. Le musicien, lui, était chargé de la musique et écrivait une oeuvre qui allait devenir celle de Harmonium.
Il composait, déjà à cet âge-là, des musiques incroyables, s’est-il souvenu. Il était complètement habité par la musique et sa musique a toujours été tellement émouvante.
Il était tout sauf un musicien parmi tant d’autres : c’était un musicien unique, parmi les autres.
Sur Facebook, le chanteur Bruno Pelletier lui a adressé un message personnel : C'est à cause de toi si j'ai voulu commencer à jouer de la guitare après la batterie, et à vouloir écrire en français à l'adolescence, a-t-il affirmé.
Le membre fondateur d’Harmonium, Michel Normandeau, s’est souvenu d’un gars très intense, très créatif, qui le fâchait parfois tellement il était bon. Je m’en allais me coucher et, le lendemain, je me réveillais et il avait fini la chanson. Mon dieu que c’était beau.
D'autres détails suivront.