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Le plancton, cet organisme si essentiel et pourtant si mal connu

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La lutte contre le changement climatique peut compter sur un allié de poids, le plancton, qui pourtant reste mal connu et mal protégé.

« Malgré son immense importance, le plancton est menacé et reste mal connu », milite le Manifeste du plancton présenté en septembre 2024, lors de la 79ᵉ Assemblée générale de l’ONU. Il appelle à une reconnaissance et à une action mondiale et immédiate pour protéger ces organismes vitaux, qui constituent « une solution incroyablement puissante pour faire face à la triple crise planétaire : la biodiversité, le changement climatique et la pollution ».

En effet, presque tous les écosystèmes aquatiques sont soutenus par le plancton qui représente environ la moitié de la photosynthèse sur Terre. Le plancton représente aussi 90 % de la biomasse en haute mer, il est à la base des réseaux trophiques, c'est-à-dire la chaîne alimentaire et contribue à séquestrer du carbone au fond des océans.

Des organismes menacés par le changement climatique et la pollution

Si le plancton est si mal connu, ce n’est pas tant à cause de sa définition, car c’est un ensemble d'organismes diversifiés qui dérivent dans l'eau, mais sont incapables de nager activement contre les courants. « Ce qui est difficile à appréhender, c'est de savoir à quoi ça ressemble. Parce que ça peut être assez petit – il y a des bactéries, des virus –, mais il y a aussi du très grand plancton, comme des méduses ou même des cousins des méduses », explique Sakina-Dorothée Ayata, maîtresse de conférences à la Sorbonne Université dans un podcast Futura sur le sujet.

Le krill, la nourriture de base de la baleine, c’est du plancton. Les organismes bioluminescents que l’on peut observer l’été depuis les plages, c’est du plancton. Sheldon Junior, le méchant de Bob l'éponge, c'est un plancton. Même les falaises d’Étretat sont constituées de squelettes de plancton. Malheureusement, ces organismes subissent de plein fouet les conséquences du changement climatique, qui conduit à l'augmentation globale de la température du globe et donc des océans, qui vont devenir trop chauds pour eux notamment lors des épisodes de canicule marine, de plus en plus fréquents.

L'autre conséquence liée au changement climatique, ce sont les activités humaines qui libèrent du dioxyde de carbone dans l'atmosphère, dont une partie est absorbée par les océans et va entraîner une acidification des eaux. « Pour les petites algues planctoniques qui sont calcifiantes, ça entraîne des taux de mortalité importants et ça pose aussi des problèmes à tous les organismes qui vont avoir des coquilles », déplore Sakina-Dorothée Ayata.

Le plancton subit aussi les effets de la pollution plastique qui va se retrouver sous forme de petites particules ingérées par les petits animaux planctoniques, qui eux-mêmes vont être ingérés par les poissons qui seront ensuite pêchés.

Ils nous obligent à repenser notre vision du monde

Protéger ces organismes est donc devenu essentiel et cela passe par une meilleure connaissance de leur diversité. C'est notamment à cela qu'œuvre Sorbonne Université, qui est – même si ça va en surprendre plus d’un – la première université maritime d’Europe. Car si les campus principaux sont à Paris, le célèbre établissement dispose de trois stations marines : à Roscoff dans le Finistère nord, à Villefranche-sur-Mer (dans les Alpes-Maritimes) et à Banyuls-sur-Mer (dans les Pyrénées-Orientales).

À Sorbonne Université, Sakina-Dorothée Ayata mène des recherches sur le plancton, dont la majorité des espèces reste à découvrir. L’objectif est de mieux connaître ces organismes, mais aussi d'anticiper leur évolution et leur répartition à partir d'outils de modélisation.

« Le plancton a plein de choses à nous apprendre. Par exemple, le plancton peut être végétal, animal, mais aussi les deux à la fois. Ou encore, la plupart sont constitués d'une seule cellule. Ça nous oblige finalement à repenser, à revoir notre vision du monde, qui est beaucoup plus complexe que ce que l'on peut penser », s’enthousiasme Sakina-Dorothée Ayata.

Article rédigé en partenariat avec Sorbonne Université

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