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ANALYSE - Désormais dotée d’un chef de file, Place publique compte bien multiplier ses élus dans la capitale en mars 2026.
Si Paris avait été la France, il aurait gagné haut la main les élections européennes l’an dernier. Raphaël Glucksmann a recueilli en juin 2024 près de 23 % des suffrages dans la capitale (contre 13,8 % à l’échelle nationale), arrivant en tête dans plus de la moitié des arrondissements. À croire que la sociologie d’une majeure partie de la ville correspond à l’offre politique de cet intellectuel engagé en politique, qui se dit résolument de gauche mais très réfractaire à Jean-Luc Mélenchon. Lui qui rêve de transformer sa formation politique Place publique, naguère lilliputienne, en « parti de masse » mise gros sur les municipales de mars 2026. Et Paris, naturellement, se trouve au cœur des attentions.
Raphaël Glucksmann l’a fait savoir dès janvier dernier, lors de l’inauguration du siège du parti dans le 9e arrondissement de la capitale. Lors de l’événement, l’eurodéputé a prévenu : « C’est impossible pour les autres forces de gauche de ne pas nous prendre en compte. La gauche (parisienne)…