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Nos valeureux politiciens, bien installés dans leur officine, café et journal en main, se creusent les méninges pour tenter d’offrir des services de santé. Une de leurs nombreuses idées « géniales » se nomme le Guichet d’accès à la première ligne (GAP). La supposée « trouvaille » de notre ami Christian Dubé titube au point de bientôt verser dans le ridicule, si ce n’est déjà fait !
Je me présente donc dans une clinique médicale de type GMF, bien connue dans la Haute-Ville de Québec, section sans rendez-vous. Je me dirige vers la réceptionniste afin de voir un médecin. Elle me demande : « Avez-vous un rendez-vous ? » Je réponds « non » puisque je suis dans la section sans rendez-vous. La réceptionniste me revient en disant : « Monsieur, ça prend un rendez-vous. » À ce moment-là, mes deux bras sont tombés, car je ne comprenais plus rien. Pour moi, c’était le monde à l’envers puisqu’il me fallait un rendez-vous pour voir un médecin dans une clinique sans rendez-vous. Est-ce le festival de l’absurde ? Je lui demande si elle peut me prendre un rendez-vous, comme je suis là devant elle. C’était impossible pour elle. Est-ce le festival de l’absurde ? C’est alors qu’elle m’explique les vertus du GAP.
Sur le chemin du retour, je décide de me rendre dans un CLSC. Je croyais être plus chanceux, mais non. La réceptionniste m’a simplement avoué qu’il n’y avait pas de médecin là. Me revoilà à la case départ.
Rendu chez moi, j’allume mon ordinateur et je m’inscris en remplissant la fiche proposée sur le site du GAP. Il y a également un numéro de téléphone. Je décide d’appeler. Un homme me répond et m’informe immédiatement qu’il n’y a pas de disponibilités pour moi dans les cinq prochains jours. Il ajoute que l’on va me téléphoner aussitôt qu’il y aura un rendez-vous de libre dans la clinique au choix du GAP. Mais, entre vous et moi, vous connaissez la rapidité du gouvernement, elle se chronomètre avec un calendrier.
Le lendemain, j’ai décidé de me rendre dans une urgence mineure, où je suis passé en 45 minutes, ce qui comprend le tri par une infirmière et une rencontre avec un médecin. Tout cela sans le GAP, qui navigue au radar, ni inscription sur une fiche. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement vient s’insérer entre une clinique et le patient pour compliquer les choses. Tout cela dans un système de santé malade et à bout de souffle. Il n’y a pas de doute : nous sommes loin du grand art administratif et de la terre promise. Quel gâchis que ce GAP !


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