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Le Conseil des ministres dissout La Jeune Garde

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Europe 1 avec AFP 17h12 . le 12 juin 2025 . 2 min

 Bruno Retailleau promet une «meilleure organisation» de l'Etat face à l'islamisme

Bruno Retailleau (Photo d'illustration) AFP / © Telmo Pinto / NurPhoto

Le Conseil des ministres a dissous ce jeudi le groupe antifasciste d'extrême gauche nommé La Jeune Garde, suscitant une indignation de la part des élus de gauche, en particulier de Jean-Luc Mélenchon, qui a accusé Bruno Retailleau de s'aligner sur l'extrême droite.

La Jeune Garde, groupe antifasciste de gauche radicale fondé par un député LFI, a été dissoute jeudi en Conseil des ministres, suscitant l'indignation à gauche, en particulier de Jean-Luc Mélenchon, qui accuse Bruno Retailleau de "s'aligner" sur l'extrême-droite.

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La Jeune Garde, créée en 2018 par Raphaël Arnault, député LFI depuis 2024, est accusée par le gouvernement "de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

Le Conseil des ministres a aussi prononcé la dissolution du groupe d'ultradroite Lyon Populaire, accusé lui "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers".

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"Un signal terrible"

Ces décisions étaient attendues depuis que Bruno Retailleau avait lancé le 29 avril les procédures contradictoires visant ces deux mouvements, ainsi que le collectif "Urgence Palestine". Pour ce dernier groupe, particulièrement en pointe dans les manifestations en faveur de Gaza, le décret n'a pas été présenté en Conseil des ministres, son dossier étant encore "en examen", selon l'entourage de M. Retailleau. 

La dissolution de la Jeune Garde a suscité de nombreuses réactions à gauche. Cette décision est "un signal terrible de contre-sens politique", a ainsi asséné sur X le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, accusant le ministre de l'Intérieur de "s'aligner sur les réseaux d'extrême droite" qui "multiplient les agressions violentes dans le pays".

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M. Mélenchon s'en est également pris au Premier ministre. "En laissant faire", a-t-il écrit, François Bayrou "assume une position d'encouragement à cette mouvance". "On comprend mieux son rapport aux extrémistes religieux liés à Bétharram", a-t-il cinglé. "Nous prendrons nos dispositions pour l'avenir", a conclu M. Mélenchon, sans expliciter ce propos.

"Demande directe du RN" 

Porte-parole de La Jeune Garde, M. Arnault a d'ores et déjà annoncé sur X qu'il contesterait cette dissolution devant le Conseil d'Etat.

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"Alors que nous venons de vivre, en seulement quelques semaines, une série d'agressions, d'attaques et même d'attentats de l'extrême droite, le gouvernement Bayrou prononce la dissolution de la Jeune Garde sous demande directe du RN", a-t-il fustigé.

La Jeune Garde a elle accusé le gouvernement de "participer" à la "banalisation des discours racistes et plus largement des idées de l'extrême droite". "C'est Retailleau qu'il faudrait dissoudre du gouvernement, pas la jeune Garde!", a lancé sur X la députée européenne LFI Manon Aubry.  

"Groupuscule violent"

Au ministre de l'Intérieur, qui avait écrit dans son message sur X annonçant la dissolution de ces deux groupes qu'il ne fallait "rien laisser passer", Mme Aubry a répliqué: "Ce qu’on ne doit jamais laisser passer, c’est de mettre sur le même plan les fascistes et les antifascistes". "Ce relativisme a conduit aux pires horreurs de l’Histoire", a-t-elle jugé.

La vice-présidente LFI de l'Assemblée nationale, Clémence Guetté, a dénoncé "un coup de force inédit" du gouvernement qui "dissout une organisation antifasciste et laisse les nazis défiler dans Paris", en allusion à la manifestation du 10 mai du "Comité du 9-mai", un groupe de la mouvance ultra-droite.

Le porte-parole du NPA, Olivier Besancenot ainsi que le mouvement Attac se sont insurgés également sur X contre la dissolution de la Jeune Garde. "Ne rien laisser passer... sauf le fascisme", a écrit la secrétaire nationale des Verts, Marine Tondelier.

Le député RN Julien Odoul s'est pour sa part félicité de la dissolution de ce "groupuscule violent, fasciste et antisémite d'extrême-gauche". Dès l'annonce de la procédure de dissolution d'Urgence Palestine et de la Jeune Garde, des meetings de protestation avaient été organisés dans plusieurs villes dont Paris.

"Face à l'ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques", avait répliqué alors Bruno Retailleau, désormais président de LR, "l'Etat ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique".

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