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Une association de lutte contre le cyberharcèlement et la cyberviolence poursuit son combat contre la plateforme australienne, déjà pointée du doigt depuis la mort en direct du streameur Jean Pormanove, en août dernier.
Passer la publicité Passer la publicitéLa plateforme de streaming australienne se retrouve à nouveau dans le radar de la justice française. Engagée dans la lutte contre le cyberharcèlement, l’association Respect Zone a porté plainte contre Kick, quelques mois après l’affaire Pormanove, pour la diffusion d’images violentes et pornographiques, a appris Le Figaro ce samedi 15 novembre, confirmant une information de franceinfo. Deux chefs d’accusation ont notamment été retenus par l’ONG : d’une part, la «complicité de diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne» et d’autre part, la «diffusion d’images ou de représentations à caractère pornographique susceptibles d’être vues ou perçues par un mineur». De quoi relancer le débat sur la responsabilité des plateformes de streaming dans la diffusion d’images particulièrement violentes, et ce, y compris auprès d’un public très jeune.
Non seulement plusieurs streams diffusés en direct sur Kick «ont exposé au public des scènes de violences manifestes à l’encontre de deux streameurs, Jean Pormanove et Coudoux, ce dernier étant une personne vulnérable en raison de son handicap et placé sous curatelle», mais il est également possible de retrouver sur cette plateforme «des contenus à caractère sexuellement explicite, parfois accessibles sans contrôle effectif de l’âge des utilisateurs, renforçant ainsi l’exposition du public, et en particulier des mineurs, à des contenus pornographiques ou assimilés», peut-on lire dans cette plainte déposée le 3 octobre dernier. Pour Respect Zone, il ne fait aucun doute que la plateforme australienne «se caractérise par une politique de modération largement critiquée pour sa tolérance à certains contenus sensibles ou illicites».
De quoi compléter l’enquête préliminaire ouverte en août
Quelques mois après la mort, diffusée en direct sur Kick, du streameur Jean Pormanove, l’association a souhaité compléter les poursuites juridiques contre cette plateforme. «Pourquoi avoir déposé cette plainte ? Tout simplement parce que ces deux angles d’accusation n’avaient pas été pris en compte par le Parquet de Paris, et n’étaient pas inscrits dans les poursuites», explique aujourd’hui le fondateur de Respect Zone Philipe Coen. Et ce, afin de compléter «utilement» l’enquête préliminaire ouverte en août dernier contre la plateforme Kick pour des faits de «fourniture en bande organisée de plateforme en ligne illicite». Or, la question de la non-vérification de l’âge par rapport aux contenus à caractère sexuel et pornographique est un élément central du dossier, selon Philippe Coen, dans un contexte où, «sous l’effet d’une forme de voyeurisme», les jeunes sont de plus en plus nombreux à se rendre sur ces plateformes pour assouvir une certaine curiosité malsaine.
Et ce n’est pas l’avocate de l’association, Maître Laure Boutron-Marmion, qui dira le contraire. Fondatrice du collectif Algos victima, elle a fait de la protection des mineurs contre les dérives des réseaux sociaux son combat et lutte désormais pour «la responsabilisation» au sens large des entreprises, prêtes à développer «des algorithmes qui nuisent à la santé des mineurs». Elle représente Respect Zone, qui participe désormais au groupe de travail sur le sujet à l’Élysée. «Nous avons présenté des propositions concrètes», a assuré Philippe Coen, convaincu de la nécessité de travailler aussi «sur la responsabilité des intermédiaires financiers» qui «se rendent aussi complices des actes commis sur ces plateformes». Eux qui, pourtant répréhensibles, ne sont «pas réellement réprimés», «faute de moyens fournis par le droit européen».


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